Test Razer Basilisk
A chaque mois sa souris Razer ? Alors que nous vous présentions tout récemment le modèle Lancehead, c’est aujourd’hui au tour de la nouvelle Razer Basilisk de passer entre nos mains. Le constructeur américain vise ici les amateurs de FPS et TPS, avec une souris à l’ergonomie travaillée présentant quelques options intéressantes pour les joueurs de Overwatch, PUBG, Fortnite et consorts.
Au programme de ce nouveau modèle, on retrouvera notamment un capteur optique 16 000 DPI, une gâchette amovible ou encore une molette à la résistance ajustable. De quoi venir concurrencer les meilleurs modèles du genre, à l’image de la Logitech G502, la Corsair M65 RGB ou encore la SteelSeries Rival 310 ?
Disponible aux alentours des 69€, on fait le point sur ce nouveau modèle après une quinzaine de jours à ses côtés.
Unboxing
Du classique. La souris est proposée dans une boite cartonnée reprenant les couleurs habituelles du constructeur. On y découvre la Basilisk sur la face avant, et ses principales fonctionnalités à l’arrière.
A l’intérieur de la boite, le mulot est accompagné d’un petit mot du Président de Razer, d’un manuel d’utilisation, et de deux gâchettes supplémentaires. On y reviendra en détails un peu plus bas.
Design & Ergonomie
La Razer Basilisk est une souris uniquement pensée pour les joueurs droitiers, à l’image de la Razer DeathAdder Elite présentée l’année dernière. A la différence de ce précédent modèle, la nouvelle souris du constructeur californien présente cependant des courbes bien plus prononcées, se rapprochant ainsi plus d’une Roccat Kone EMP.
Avec des dimensions de 124 mm x 75 mm x 43 mm et un poids de 107 g, elle se positionne comme une souris au gabarit moyen, mais dont le poids pourra se rapprocher de certains modèles plus imposants. A la différence de certaines concurrentes, on notera d’ailleurs que Razer n’intègre pas de système permettant de plus ou moins lester son mulot.
Côté look, la patte de Razer se reconnait au premier coup d’œil. Avec ses plastiques noirs mats et son logo rétroéclairé sur le repose-paume, le modèle affiche une certaine personnalité tout en gardant une relative sobriété. Visuellement, l’ensemble est plutôt réussi et les finitions se montrent à première vue parfaitement réalisées.
Place maintenant aux détails, en commençant par la partie supérieure de cette Razer Basilisk. On retrouve tout d’abord les deux boutons principaux, intégrant des interrupteurs mécaniques de chez Omron, renommés RazerTM pour l’occasion. Ils présentent une excellente réactivité, et devraient pouvoir encaisser jusqu’à 50 millions de clics.
Comme on peut le voir à l’image, ces deux boutons présentent un angle assez atypique, permettant aux joueurs droitiers de bénéficier d’un bon confort à l’utilisation. Les gauchers pourront par contre passer leur chemin, et s’orienter vers des modèles ambidextres comme ceux présentés ici et ici.
Entre ces deux boutons, trône fièrement une molette avec grip texturé et rétroéclairage personnalisable. Si cette dernière ne présente pas de défilement horizontal, elle aura la particularité d’intégrer un système de résistance ajustable. Une première pour une souris de chez Razer, permettant d’obtenir un scroll plus ou moins cranté en fonction de ses préférences.
L’ajustement se réalise depuis la base de la souris, via une petite molette freinant plus ou moins le défilement. Si le réglage minimum ne permet pas d’obtenir un défilement entièrement libre, comme sur une Logitech G502, on apprécie de pouvoir ajuster de manière plus précise la résistance apportée.
Derrière la molette, on retrouve ensuite les deux boutons de DPI. Par défaut, ils permettront de réduire ou augmenter la sensibilité du capteur en fonction des situations. Evidemment, on pourra venir y affecter les actions de son choix via le logiciel Razer Synapse 3.
La façade droite de la Razer Basilisk, plate, intègre une large zone de grip en caoutchouc strié. Il n’est d’ailleurs pas sans rappeler celui que l’on avait découvert sur la Razer Lancehead le mois dernier.
La façade gauche est beaucoup plus intéressante, et l’on retrouvera tout d’abord une seconde zone de grip intégrant pour l’occasion un support pour le pouce. Ce dernier se montre bien confortable, et permet de faciliter le positionnement de la main sur la souris.
Toujours sur cette façade, on retrouve ensuite deux boutons supplémentaires, ainsi qu’une gâchette qui devrait faire le bonheur des amateurs de FPS. Elle viendra s’activer depuis le bout du pouce, et pourra être plus ou moins allongée en fonction du bouton sélectionné. En effet, Razer propose deux gâchettes de taille différente, ainsi qu’un cache permettant de venir bloquer ce bouton si vous n’en avez pas l’utilité.
Grâce à cette gâchette, on pourra venir réduire ponctuellement la sensibilité du capteur de façon à gagner en précision lors de certaines phases de shooting (avec un sniper notamment). On pourra évidemment modifier l’action de cette gâchette, mais il faut bien avouer que son attribution par défaut fonctionne à merveille. En pratique, son utilisation se montre d’après nous plus rapide et confortable qu’un bouton sniping comme l’on en trouve déjà sur certains modèles.
On en vient justement à la prise en main de cette Razer Basilisk. Son format lui permet de s’adapter aussi bien à du Claw Grip que du Palm Grip, même si son repose-paume se montre légèrement moins bombé que certains modèles de la marque. A l’utilisation, la souris se montre confortable et devrait pouvoir convenir à la plupart des joueurs.
Dernier point concernant le design de la souris, sa base. En la retournant, on apprécie un peu mieux le format de la Basilisk, et l’on découvre trois larges patins en téflon, plus une zone supplémentaire venant encadrer le capteur. Outre la molette de résistance présentée plus haut, on découvre également un bouton Profile permettant de basculer entre les différentes configurations enregistrées sur sa mémoire interne. De cette façon, on pourra profiter de ses paramétrages personnalisés même lorsque l’ordinateur utilisé ne dispose pas du logiciel de Razer.
Logiciel Razer Synapse 3
La Razer Basilisk est compatible avec la nouvelle version du logiciel Razer Synapse 3. Toujours en phase de beta, l’outil est disponible gratuitement depuis le site du constructeur et permet de gérer certaines fonctionnalités de la souris.
Par rapport à la précédente version, le logiciel se montre bien plus clair, avec une ergonomie entièrement revue. Globalement, les options présentes restent néanmoins assez similaires. Depuis celui-ci, on pourra tout d’abord venir paramétrer les actions attribuées à chacun des boutons de la Basilisk.
Il est possible d’attribuer jusqu’à 10 actions différentes (en prenant en compte le défilement haut/bas de la molette), et chacune des actions pourra être dédoublée via la fonctionnalité Hypershift. Comme avec l’option EasyShift[+] chez Roccat, ou Sélecteur G chez Logitech, cette fonctionnalité permet en effet d’attribuer une action secondaire aux boutons de la souris, s’activant uniquement lorsque le mode Hypershift est sélectionné (en maintenant la gâchette par exemple).
Si l’option ne sera pas forcément trop utilisée pour les FPS, ne nécessitant pas autant de raccourcis, elle pourra se montrer bien plus pratique pour sur les MMORPG et MOBA, ou tout simplement lors d’une utilisation bureautique.
Pour chaque bouton, on aura le choix entre de nombreuses actions segmentées entre diverses catégories, et il sera également possible d’enregistrer ses propres macros. Une fenêtre du Synapse concerne d’ailleurs uniquement la gestion des macros, que l’on pourra venir éditer (en modifiant certaines touches, le délai ou encore la répétition).
Le second onglet Performances concerne les options du capteur optique de la souris gaming. Comme sur la majorité des souris Razer, on pourra configurer jusqu’à 5 niveaux de sensibilité, de 100 à 16 000 DPI avec un pas de 50 DPI. Le Polling Rate est également ajustable, de 250 Hz à 1000 Hz.
Troisième onglet, l’éclairage. La souris dispose de deux zones de rétroéclairage Chroma, au niveau de sa molette et du repose-paume. On pourra venir ajuster le niveau de luminosité, mais également la couleur et les effets de l’éclairage RGB. Les possibilités sont nombreuses, et l’on pourra passer par le Chroma Studio pour créer ses propres effets ou bien installer des applications supplémentaires offrant des éclairages dynamiques.
Pour le reste, on notera qu’il est évidemment possible de créer différents profils, et de les charger automatiquement en fonction des applications ou des jeux utilisés. Le logiciel permet également de calibrer le capteur de la souris en fonction de sa surface de glisse. On pourra sélectionner un tapis de chez Razer, ou calibrer son propre tapis de souris gamer.
Performances
Avant d’en venir à nos retours après quelques heures de jeux, un point concernant le capteur embarqué dans cette Razer Basilisk. Il s’agit du modèle Pixart PMW3389, que l’on retrouvait précédemment dans la version Tournament Edition de la Razer Lancehead. En soit, un excellent capteur optique, offrant un tracking optimal, sans la moindre accélération.
La souris étant commercialisée comme un modèle spécialement conçu pour les FPS/TPS, et c’est principalement sur ces jeux que notre attention s’est portée. Testée sur des titres tels que Overwatch, PlayerUnknown’s Battlegrounds ou encore Fortnite, tous les voyants sont au vert ! Le capteur fonctionne parfaitement, et l’ajout de cette fameuse gâchette permet de gagner en précision lors des phases les plus cruciales.
La souris s’en sort également très bien sur les autres jeux, et fait finalement preuve d’une belle polyvalence. En fonction des situations, la gâchette pourra être attribuée à des compétences clés et son utilisation se fait de manière très naturelle. Les amateurs de MMO devraient aussi y trouver leur compte, notamment grâce à l’option Hypershift. Après quelques raids sur FFXIV, les compétences s’enchainent rapidement à la souris, libérant ainsi des raccourcis supplémentaires sur son clavier gaming.
Conclusion
Avec la Razer Basilisk, le constructeur propose une souris gaming à la fois efficace et bien pensée. Loin des modèles minimalistes de chez Zowie, la Basilisk se démarque par une construction atypique, la rendant aussi bien à l’aise sur les FPS que les autres jeux. On apprécie tout particulièrement cette nouvelle gâchette, plus confortable que les habituels boutons sniping de la concurrence.
Disponible aux alentours des 69€, elle se place comme une alternative idéale à la Logitech G502 (vérifier le prix), la Corsair M65 RGB (vérifier le prix) ou encore la Corsair Glaive (vérifier le prix), toutes les trois proposées à des tarifs relativement similaires. De notre côté, on valide !
Bonjour je voudrais savoir si pour jouer à fortnite, Battlefield et d’autre FPS et TPS je prends la Razer basilisk ou la Razer naga trinity en sachant que j’aime avoir plus de 2 boutons c’est pourquoi j’hésite entre les deux
Wyrzykowski, j’ai les 2 pour ma part la naga est pour les MMO ;).