Test SteelSeries Sensei 310
Aux côtés de la Rival, la SteelSeries Sensei est l’une des souris les plus appréciées du constructeur danois. Après de nombreuses révisions et une version sans-fil, c’est au tour du modèle Sensei 310 de pointer le bout de son nez.
Dévoilée aux côtés la Rival 310, ce nouveau modèle reprend les grandes lignes de ses précédentes versions en combinant une ergonomie ambidextre, un excellent capteur et un tarif toujours aussi accessible.
Disponible dès maintenant aux alentours des 70€, elle se positionne comme une souris simple et efficace, pensée pour s’adapter à la majorité des joueurs. Elle viendra se placer en concurrence de modèles tels que la Logitech G Pro (environ 70€), la Razer Lancehead Tournament Edition (environ 89€) ou encore la Roccat Kova (environ 55€). On fait le point !
Unboxing
Comme pour la récente Rival, la SteelSeries Sensei 310 est présentée dans une boite cartonnée assez simple. On y découvre quelques photos du produit, ainsi que ses principaux points clés. Le constructeur met notamment l’accent sur son nouveau capteur TrueMove3 et son design ambidextre emblématique.
A l’intérieur de la boite, SteelSeries fait dans la simplicité puisque la Sensei n’est pas accompagnée du moindre accessoire supplémentaire. Seul un petit manuel d’utilisation est au programme, et il ne faudra donc pas espérer pouvoir modifier certains éléments de sa conception.
Design & Ergonomie
Si la SteelSeries Rival 310 se destine principalement aux droitiers, la Sensei 310 opte de son côté pour une construction entièrement symétrique lui conférant une ergonomie ambidextre. Les joueurs droitiers et gauchers pourront donc profiter d’un confort similaire, tout en profitant de ses 8 boutons programmables.
Pour cette nouvelle génération, la souris connait un lifting similaire à celui de sa grande sœur. Le look argenté du précédent modèle est abandonné au profit d’un plastique sombre et légèrement texturé lui apportant un look résolument plus moderne. L’ensemble se veut désormais plus sobre, et les amateurs de setups gaming minimalistes devraient apprécier.
Côté gabarit, la SteelSeries Sensei 310 se positionne entre la Rival 310 et la plus petite Rival 100. Le repose-paume se veut légèrement moins bombé, de façon à favoriser une prise en main Claw Grip et Finger-tip.
La base de la souris est légèrement évasée, affichant une largeur de 60 mm à l’avant et 70 mm à l’arrière. La longueur est d’environ 125 mm, pour un poids total de 92.1 g. Une forme spécifique et un poids plume assurant un excellent confort durant l’utilisation.
Sur la partie supérieure de la Sensei 310, on retrouve une construction identique à celle de la nouvelle Rival. Les deux boutons principaux disposent désormais d’une conception séparée, et les délimitations sont parfaitement marquées de façon à minimiser les erreurs d’activation. A l’utilisation, les interrupteurs mécaniques de chez Omron apportent un clic réactif et sensible. Ils sont en outre annoncés avec une durabilité de 50 millions de clics.
On retrouve ensuite une molette texturée disposant de crans bien marqués. La construction ne semble pas présenter de jeu, et l’on retrouve une première zone de rétroéclairage RGB. Derrière, un unique bouton permettra par défaut de basculer entre deux niveaux de sensibilité programmables depuis le logiciel de SteelSeries. Comme d’habitude, il reste évidemment possible d’affecter une autre action à cette commande.
La souris étant parfaitement symétrique, ses deux façades présentent une conception identique. Pour cette nouvelle version, la SteelSeries Sensei 310 se voit désormais dotée d’une large zone de grip en caoutchouc texturé. Il facilitera la prise en main de la souris, tout en évitant aux doigts de glisser lorsque l’on souhaite légèrement soulever cette dernière.
Chaque façade est également équipée de deux boutons supplémentaires. Ils se montrent plus accessibles que ceux présentés sur notre récent essai de la Razer Lancehead. En clair, un joueur droitier pourra plus facilement activer les boutons latéraux gauches via le pouce, et les boutons latéraux droits via l’annulaire ou l’index. Cela demande évidemment une certaine gymnastique, et l’on conseillera d’y affecter uniquement des actions secondaires.
A l’arrière, la Sensei 310 dispose de trois patins en PTFE lui assurant une glisse correcte quel que soit votre tapis de souris. On pourra regretter l’absence d’une trappe permettant de lester la souris, certains joueurs appréciant les souris offrant une résistance accrue. Autre petit bémol, l’utilisation d’un câble standard et non pas d’un modèle tressé apportant en théorie une meilleure durabilité.
Fonctionnalités supplémentaires
La SteelSeries Sensei 310 est compatible avec le logiciel SteelSeries Engine 3. Si son utilisation n’est pas obligatoire, on conseillera de l’installer de façon à profiter de toutes les fonctionnalités proposées par la souris.
Depuis celui-ci, il sera en effet possible de paramétrer les actions affectées aux 8 boutons de la Sensei. On pourra venir sélectionner parmi de nombreuses commandes déjà proposées par le constructeur, ou bien créer ses propres combinaisons afin de mettre en place des raccourcis bien plus complexes (macros).
C’est également depuis le SteelSeries Engine que l’on pourra jouer avec les différents éclairages de la Sensei 310. Deux zones sont au programme : la molette, et le logo positionné sur le repose-paume. Pour chaque zone, on pourra choisir la couleur d’un éclairage fixe, mais également mettre en place des effets avancés. Les possibilités sont nombreuses, mais l’on regrettera l’absence d’un réglage concernant l’intensité de l’éclairage (un peu trop puissant selon nous).
On pourra ensuite configurer certaines options liées au capteur optique de la souris. Le constructeur propose de mettre en place 2 niveaux de sensibilité, compris entre 100 et 12 000 DPI (avec un pas de 100 DPI). C’est un peu moins que les 5 possibles sur les souris de chez Razer ou Logitech, mais cela devrait néanmoins suffire en enregistrant des profils spécifiques en fonction de ses jeux.
Performances
Si la nouvelle SteelSeries Sensei 310 présente plusieurs nouveautés du côté de sa conception, le cœur de la souris subit également une refonte complète. Pour cette génération 2017, la Sensei profite d’un tout nouveau capteur optique baptisée TrueMove3. Développé en partenariat et en exclusivité avec PixArt, il promet une parfaite précision de 1:1 jusqu’à 3500 DPI.
Une aubaine pour les joueurs de FPS, favorisant généralement des sensibilités limitées afin de gagner en précision. Ce nouveau capteur optique promet également un adoucissement des micromouvements de façon à améliorer la précision lors de phases de sniping.
Testée sur plusieurs titres tels que CS:GO, Overwatch ou encore PUBG, la souris se montre aussi efficace qu’annoncée. Le tracking répond parfaitement aux mouvements effectués, et si la Sensei 310 ne fera pas forcément de vous le meilleur joueur du monde, il ne faudra certainement pas s’en prendre à son capteur lorsque vous ratez vos headshots.
La souris s’adapte également bien à d’autres titres moins nerveux que les FPS grâce à ses 8 boutons programmables. Sur Final Fantasy XIV, il devient possible d’affecter de nombreuses compétences directement sur la souris de façon à libérer de l’espace sur son clavier gaming. Et quand on connait les nombreux skills à prendre en compte dans ses rotations, c’est un véritable avantage. Evidemment, cela ne vaudra jamais une souris spécialement conçue pour les MMO, mais en pratique la Sensei se montre polyvalente.
Conclusion
Aussi performante que la Rival 310, la nouvelle SteelSeries Sensei 310 est une petite merveille pour les joueurs à la recherche d’un modèle ambidextre efficace et abordable. Si les précédents modèles figuraient déjà dans les petits papiers de nombreux joueurs, cette nouvelle version enfonce un peu plus le clou et confirme définitivement tout le savoir-faire de SteelSeries en la matière.
Avec un tarif de 69€, on ne peut que la recommander les yeux fermés pour les joueurs gauchers et aux droitiers à la recherche d’un modèle légèrement plus compact que la Rival.