Test Roccat Kova
Déjà bien réputée chez les joueurs gauchers, de par son design ambidextre, la Roccat Kova revient en cette fin d’année 2015 avec une nouvelle version, venant remplacer la Roccat Kova[+]. Au programme, un design légèrement repensé, offrant un look bien plus agressif mais toujours ergonomique, du rétroéclairage RGB, 12 boutons et un nouveau capteur optique pouvant atteindre les 7000 DPI.
Disponible aux alentours de 59€, elle se place un cran au-dessus de la Roccat Kiro que nous testions tout récemment. Pour 10€ de plus, elle semble clairement mieux lotie en termes de fonctionnalités et de performances. Reste à voir ce que cette Kova 2016 vaut réellement en pratique avec notre essai complet.
Unboxing
La Roccat Kovat 2016 est proposée dans un packaging reprenant les standards de la marque. Au programme, une boite cartonnée, avec des tons sombres et bleu fluo présentant sur la face avant une large photo de la souris et les principales fonctionnalités.
Ces dernières sont évidemment reprises un peu plus en détails sur les côtés et l’arrière de la boite, avec un accent sur le nouveau capteur Pro-Optic, la fameuse fonctionnalité EasyShift+, le design ambidextre ou encore le rétroéclairage RGB sur deux zones.
Comme sur la Kiro, impossible cependant d’ouvrir la boite depuis la couverture afin d’obtenir un accès direct à la souris avant l’achat. On ne pourra donc pas juger directement de sa taille et son ergonomie, mais notre article devrait vous aider à y voir plus clair.
A l’intérieur, la nouvelle Roccat Kova est accompagnée par un manuel d’utilisation et un livret de garantie. Un bundle plutôt simple donc.
Design & Ergonomie
A la différence des autres modèles de la marque, la Roccat Kova est proposé en deux coloris, une première version reprenant des tons gris et noirs (similaires à ceux de la Roccat Nyth par exemple), et une seconde version disposant d’une coque blanche plutôt originale. C’est ce modèle que nous testons aujourd’hui, et aux premiers regards, le look est clairement réussi.
Les lignes de la souris reprennent celles de l’ancienne version, mais sont ici bien plus travaillées, avec plus d’angles, offrant au final un style vraiment racé et agressif, à l’image de ce que pourrait être une voiture sportive dans un futur plus ou moins proche. Le tout est bien évidemment totalement symétrique, puisqu’il s’agit toujours d’un modèle complètement ambidextre, pouvant ainsi s’adapter à tous les joueurs.
On reste sur une souris relativement compacte et fine, avec des dimensions de 13 x 5.7 x 4 cm, pour un poids d’environ 100 g (câble inclus). Dans l’idée, la Kova devrait donc parfaitement s’adapter aux amateurs de FPS et MOBA de par sa taille, mais aussi à la majorité des autres styles de jeux puisque comme nous allons le voir, les boutons sont relativement nombreux.
En s’approchant un peu plus, on remarque que la coque supérieure, ainsi que les façades disposent d’un revêtement en plastique mat soft-touch similaire à ceux des derniers modèles de la marque. Ce dernier est toujours très agréable au toucher et apporte un excellent confort, mais reste cependant assez salissant, surtout sur cette version blanche. Il faudra donc prendre soin de nettoyer régulièrement celle-ci sous peine de voir les traces persister. Notez que le plastique semble cependant bien résister aux rayures, un bon point.
Vue de haut, la Roccat Kova 2016 présente deux boutons principaux, construits comme souvent en un seul et unique bloc. Ils descendent assez bas sur l’avant de la souris et se montrent particulièrement réactifs, grâce notamment à la présence de switches OMRON. Deux boutons supplémentaires sont également positionnés à gauche et à droite des boutons principaux, s’intégrant parfaitement avec la structure de la souris. Ils sont particulièrement discrets mais très faciles d’accès aussi bien en bureautique qu’In-Game.
Au centre, on retrouve une molette Titan 2D offrant un défilement cranté et plutôt sensible. La surface de la roulette est recouverte d’un revêtement en caoutchouc, mais celui-ci est complètement lisse à la différence de la Roccat Tyon par exemple. Elle dispose également d’un rétroéclairage personnalisable, mais notez que son défilement se limite à la verticale, et qu’il est impossible de complètement débrayée cette dernière comme sur la Logitech G502 Proteus Core.
Derrière la molette, un bouton permet par défaut de faire défiler les différents niveaux de sensibilités. On pourra ainsi en pleine partie s’orienter vers des déplacements plutôt précis ou plutôt rapides en fonction de la situation, même si en règle générale on préfère avoir deux boutons plutôt qu’un système cyclique comme ici.
Enfin, on retrouve le logo Roccat Kova au niveau du repose-paume, mais celui-ci, à notre surprise, n’est pas rétroéclairé. A la différence de la Roccat Kiro, c’est en effet l’arrière de la souris qui pourra ici s’illuminer de la couleur de votre choix.
En plus des boutons listés plus haut, la souris dispose également de deux boutons supplémentaires de chaque côté. Comme souvent avec les modèles ambidextres, ils sont avant tout pensés pour s’activer via le pouce en fonction du sens d’utilisation. Les boutons opposés sont eux généralement moins accessibles, et c’est également le cas avec la Roccat Kova. On pourra cependant y affecter des actions rarement utilisées, ne demandant pas forcément un accès intuitif.
Au final, la Roccat Kova 2016 propose donc un total de 12 boutons (en comptant le défilement haut/bas), qui pourra être doublé à tout moment via le fonctionnalité EasyShift+. On y reviendra plus tard avec la présentation du logiciel, mais dans l’idée cette dernière permet d’activer un mapping alternatif de toutes les commandes lorsqu’un bouton spécifique est maintenu.
Sur la base de la souris, on retrouve cinq patins en téflons, positionnés sur l’avant et l’arrière de la structure. Ils offrent une glisse plus que correcte malgré des dimensions plutôt compactes. Enfin, la Kova se relie à l’ordinateur via un câble USB tressé, d’une longueur de 1.8 m.
On en vient maintenant à l’ergonomie générale de cette nouvelle Roccat Kova, et aux différentes prises en mains qu’elle accepte. C’est plutôt du tout bon de ce côté-là, puisqu’il est possible d’utiliser la souris aussi bien en Claw grip qu’en Palm grip ou même en Fingertip grip grâce à des dimensions bien pensées et son poids plume.
La forme offre un excellent confort, malgré l’absence de grip en caoutchouc sur les côtés comme sur une Razer Mamba Tournament Edition par exemple. Pour autant, la souris reste bien dans la main, notamment grâce à ses différents angles bien positionnés et ses façades légèrement creusées. Après plusieurs heures, la fatigue ne se fait pas particulièrement ressentir, tout comme la transpiration.
Dans l’ensemble, le nouveau design de cette Kova 2016 est clairement une vraie réussite. Aussi bien dans sa forme et le positionnement de ses boutons que dans son look, elle apporte un confort plus que correct et une utilisation très intuitive.
Fonctionnalités
Après la Nyth et la Kiro, c’est au tour de la Kova de s’intégrer au nouveau logiciel Roccat Swarm. Similairement aux outils proposés par Razer, Logitech ou SteelSeries, Swarm permet d’unifier les réglages des différents périphériques de la marque, plutôt que de devoir télécharger à chaque fois un soft différent.
Après avoir installé le logiciel depuis le site du constructeur et réalisé quelques mises-à-jour, on retrouve plusieurs fenêtres permettant de gérer les actions des boutons, l’éclairage, les profils ou encore les options du capteur.
La première page « Paramètres » permet de configurer différents niveaux de sensibilités, de 250 à 7000 DPI (par pas de 50 DPI). On pourra ensuite les faire défiler à la volée via les boutons de la souris, du classique ici. D’autres options peuvent être également configurées afin de régler la vitesse de défilement de la molette (pratique pour naviguer sur de longues pages web) ou encore la vitesse du double-clic.
Le second onglet est utilisé pour configurer les différents boutons de la Roccat Kova 2016. On retrouve deux listings, correspondant au mapping principal et au mapping secondaire EasyShift+. Dans l’idée, il est donc possible de passer de 12 raccourcis à 24 simplement en activant cette fonctionnalité. On retrouve d’ailleurs une option similaire sur les souris Logitech avec le bouton « Sélecteur G ». Pour affecter une nouvelle action, il suffit de cliquer sur le bouton de son choix et de choisir l’affectation dans un menu déroulant.
A elle toute seule, l’option EasyShift rentabilise clairement les 10€ supplémentaires demandés par rapport à la Kiro, rendant la Kova bien plus polyvalente, notamment pour les amateurs de MMO.
Dans le troisième onglet « Paramètres avancés », on pourra gérer plusieurs options un peu plus poussées, comme le polling rate (jusqu’à 1000 Hz), l’orientation de la souris ou encore les retours audio. Via cette option, il est possible d’obtenir une annonce vocale lorsque l’on change de DPI par exemple, puisqu’aucune indication n’apparait directement sur la souris à la différence d’une Corsair Sabre RGB par exemple.
Toujours depuis cet écran, on pourra également régler les options lumineuses de la Kova. Il est possible de choisir l’effet d’éclairage sur la molette et à l’arrière de la souris. Les effets sont cependant plutôt limités pour le moment, avec seulement un mode fixe, respirant, clignotant ou un effet « flux de couleurs ». Ce dernier permet d’alterner automatiquement les couleurs, mais n’est honnêtement pas très fluide.
Point intéressant concernant toutes les options proposées dans le Roccat Swarm, il est possible de mettre certaines « cases » en favoris afin d’y accéder directement lorsqu’on ouvre le logiciel, plutôt que de devoir chercher entre les différentes pages.
En bas du logiciel, on retrouve une partie permettant de gérer les profils de configuration. Il est possible de créer de nombreux profils différents et de les affecter à certains jeux ou applications spécifiques. On pourra attribuer un éclairage spécifique à chaque profil, mais également en importer directement dans la mémoire interne de la Roccat Kova 2016 afin de pouvoir en profiter même sur un autre PC.
Le Roccat Swarm propose également un éditeur de macros, disposant par défaut d’une liste de commandes déjà préconfigurés sur de nombreux titres actuels et logiciels les plus utilisés. On pourra venir directement piocher dans cette liste, ou bien évidemment créer ses propres macros en fonction de ses besoins. L’utilisation est plutôt intuitive et Roccat marque ici un bon point par rapport à certains concurrents.
Dans l’ensemble, les fonctionnalités sont plutôt nombreuses et plutôt simples à mettre en place. On regrette cependant certains petits défauts, comme par exemple la fenêtre qui se réduit automatiquement dès que l’on valide des changements ou encore une installation laborieuse à cause de conflits avec notre anti-virus.
Performances & précision du capteur
A l’intérieur de la Kova, on retrouve un capteur Pro-Optic R6 offrant par défaut une sensibilité pouvant atteindre les 3500 DPI. En plus de ce capteur, une puce Turbo Core V2 32 bits ARM permet de doubler la sensibilité de base, afin d’atteindre les 7000 DPI. De quoi largement satisfaire la grande majorité des joueurs, même sur des résolutions élevées.
En pratique, aucun décrochage n’est à signaler, même si évidemment on ne saura que vous conseiller d’utiliser la souris sur un bon tapis de souris plutôt que sur une surface moins précise comme un bureau en bois. En effet, il ne s’agit pas d’un capteur laser et celui-ci est donc sensible à la surface utilisée.
Après avoir testé la Roccat Kova pendant plusieurs jours sur de nombreux jeux, allant de CS :GO à FFXIV en passant par Metal Gear Solid 5 et StarCraft 2, rien à redire concernant les performances pures et le confort d’utilisation. Sur les FPS, la souris répond parfaitement aux mouvements rapides et les clics s’enchainent avec précision.
Du côté des MMO, et même si la souris n’est pas forcément pensée pour à la base, la fonctionnalité EasyShift permet de gérer de très nombreuses commandes sans passer par le clavier. Evidemment, elle ne rivalise pas directement avec des modèles comme la Razer Naga ou la Logitech G600, mais elle se montre plus polyvalente que ces dernières.
Présentation vidéo
Conclusion
Pour cette édition estampillée 2016, la nouvelle Kova est une belle réussite. Son principal avantage réside bien évidemment dans son design, à la fois stylé et ergonomique, permettant à tous les joueurs de profiter d’une souris confortable et maniable. A côté de ça, les nombreux boutons ainsi que la fonctionnalités EasyShift permettent de rendre la Kova particulièrement polyvalente, se montrant aussi à l’aise sur les FPS que les MMO. Le capteur Pro-Optic offre des performances largement suffisantes pour la majorité des joueurs, et les seuls petits défauts se trouvent finalement sur le logiciel Roccat Swarm, parfois un peu brouillon. Une erreur que l’on pourra cependant pardonner, puisque l’outil est encore relativement jeune et devrait s’améliorer avec le temps.
Au final, avec un tarif de « seulement » 59€, la Kova s’en sort avec brio et confirme une fois de plus la bonne forme de Roccat sur le marché des périphériques pour joueurs. Un choix bien plus judicieux que la Kiro à notre avis.
Bonjour
J’hésite entre cette souris ou :
Une logitech G502 proteus core
Une razer imperator 2012
Une razer deathadder chroma
Une razer naga 2014
Je joue principalement à minecraft, league of legend, world of waships, starwars battlefront II ou même star conflit.
Pouvez vous me conseiller?
Cordialement.