Test HyperX Alloy Elite FPS
En début d’année, nous vous présentions le tout premier clavier gaming proposé par HyperX. A la fois simple, efficace et abordable, le Alloy FPS nous avait séduit malgré son manque de fonctionnalités face à la concurrence.
- La configuration du clavier est bien AZERTY
- Barre lumineuse unique et effets d'éclairage RGB dynamiques
- Le logiciel HyperX NGenuity autorise une personnalisation avancée
Le constructeur revient aujourd’hui avec un modèle un peu plus complet, le HyperX Alloy Elite FPS. Au programme, pas de grandes révolutions mais quelques ajouts bienvenus comme la présence de touches dédiées au multimédia, d’un repose-poignet amovible ou encore d’un port USB supplémentaire. Pour le reste, le clavier conserve ses atouts originaux, avec notamment ses interrupteurs mécaniques de chez Cherry MX, son châssis en aluminium ou encore son joli rétroéclairage rouge.
Disponible aux alentours des 139€, il faudra débourser une quarantaine d’euros supplémentaires pour profiter de cette version Elite. Cette nouvelle version justifie-t-elle cet écart de prix ? Réponse après une dizaine de jours à ses côtés.
Unboxing
Le clavier est présenté dans une boite cartonnée similaire à celle de la version standard. On y retrouve une large photo du produit sur sa façade principale, et plus d’informations concernant ses points forts à l’arrière.
A l’intérieur de la boite, le clavier est accompagné d’un repose-poignet amovible et de plusieurs key-caps additionnelles pour les touches 1-2-3-4 et ZQSD. A la différence du premier clavier Alloy FPS, on notera également que cette version Elite ne dispose plus d’un câble amovible.
Plus de produits HyperX :
Design & Ergonomie
Dans les grandes lignes, ce nouveau HyperX Alloy Elite FPS reprend le design du premier modèle de la gamme gaming de Kingston. On reste donc en présence d’un modèle à la fois sobre et robuste, construit autour d’un châssis en aluminium ayant déjà fait ses preuves.
Les finitions demeurent excellentes, et l’ensemble respire une fois de plus la qualité. Avec près de 1.5 kg sur la balance, le clavier semble taillé pour résister aux utilisations les plus intenses et devrait pouvoir offrir une belle durabilité. Question look, le constructeur conserve les tons habituels de ses produits HyperX, avec un modèle très sombre agrémenté d’un rétroéclairage rouge disposant de quelques effets.
Plusieurs différences se font néanmoins rapidement remarquées entre cette version Elite et la première génération du clavier. Tout d’abord au niveau de ses dimensions, puisque cette version Elite FPS se montrera plus imposante de par l’ajout d’un repose-poignet amovible, et d’une extension intégrant de nouvelles commandes dédiées au rétroéclairage et aux contrôles multimédia.
Construit en plastique, le repose-poignet apporte en pratique un véritable plus en termes de confort. Il est recouvert d’un revêtement en soft-touch très agréable au toucher et intègre une zone apportant un grip supplémentaire au niveau des poignets. A la différence d’un Razer Ornata ou d’un BlackWidow V2, on regrettera néanmoins l’absence d’une zone magnétique facilitant sa mise en place.
L’autre grosse nouveauté de ce HyperX Alloy Elite FPS se situe sur sa partie supérieure. Un liseré rétroéclairé sépare les touches du clavier d’une zone additionnelle présentant de nouvelles commandes. On aura tout d’abord 3 boutons supplémentaires sur la gauche, permettant d’ajuster la luminosité du rétroéclairage et ses effets, mais également d’activer le mode Game afin de désactiver certaines touches du clavier (Windows, Alt…). De quoi éviter de revenir sur le bureau en pleine partie.
Du côté gauche, 4 boutons permettent de gérer à la volée sa musique et le volume sonore. Si ces touches ne sont pas toujours primordiales pour les joueurs, elles apportent en pratique un réel avantage lors d’une utilisation plus bureautique. Mention spéciale pour la molette permettant d’ajuster très rapidement le volume de ses jeux ou sa musique.
Du côté des touches, rien ne change avec cette version Elite. Le clavier conserve son layout complet, avec un pavé numérique mais sans touches de macros supplémentaires. On notera au passage qu’HyperX propose également une version Pro de son clavier Alloy FPS, présentant une configuration TKL (sans pavé numérique) et donc bien plus compacte.
Les touches restent également légèrement surélevées, facilitant le nettoyage du clavier tout en apportant une meilleure diffusion du rétroéclairage. Une construction que l’on retrouve sur de nombreux modèles actuels, tels que le Logitech G413, le Roccat Suora ou encore le SteelSeries Apex M750.
Autre point similaire entre les deux versions du HyperX Alloy FPS, la présence de 8 key-caps supplémentaires. De couleurs grises sur ce modèle Elite, elles pourront venir remplacer les touches 1-2-3-4 et ZQSD afin d’améliorer le positionnement de ses doigts via un revêtement légèrement texturé. Le changement se réalise en quelques secondes grâce à une petite pince en plastique également livrée dans la boite. Un petit plus que l’on retrouve également sur les modèles de chez Corsair, notamment sur son Strafe RGB MX Silent.
Côté connectique, et comme expliqué un peu plus haut, la version Elite ne dispose plus d’un câble amovible. Au contraire, on retrouve ici un câble tressé bien plus large (et moins flexible), présentant à son extrémité deux connecteurs USB. Le premier sera utilisé pour alimenter le clavier, alors que le second permettra de bénéficier d’un port USB pass-through. Un bon point pour les utilisateurs souhaitant directement connecter une souris ou un casque à l’arrière du HyperX Alloy Elite FPS.
Au dos clavier, rien ne change. On retrouve 4 patins en caoutchouc apportant une bonne stabilité à l’ensemble, ainsi que deux pieds rétractables permettant de légèrement le surélevé. Bon point, les pieds intègrent eux aussi un revêtement antidérapant.
Fonctionnalités supplémentaires
La plupart des périphériques HyperX misent sur leur simplicité d’utilisation, et la marque ne dispose toujours pas du moindre logiciel pour accompagner ses casques, claviers et souris. Un choix assumé par HyperX, préférant se concentrer sur les performances de ses produits plutôt que des fonctionnalités pas toujours utiles.
Pour autant, l’absence de logiciel signifie qu’il n’est toujours pas possible de venir modifier le mapping des différentes touches du clavier en fonction de ses jeux, ni même de créer d’enregistrer des macros. Un gros point noir pour de nombreux joueurs !
La gestion du rétroéclairage se voit également limitée par l’absence d’un logiciel dédié. S’il reste possible d’ajuster la luminosité et de naviguer parmi 6 effets différents directement via les touches additionnelles, certains utilisateurs pourront rester sur leur faim.
En attendant l’arrivée d’une version compatible RGB, il faudra se contenter d’un rétroéclairage rouge et des effets suivants :
- Eclairage fixe
- Eclairage respirant
- Eclairage réactif par touche
- Eclairage réactif par vague de lumière
- Eclairage par onde défilante
- Eclairage « Gaming » – Seules les touches 1-2-3-4 / ZQSD et Ctrl / Espace sont éclairées
Performances
La première version du HyperX Alloy FPS offrait d’excellentes performances pour le gaming grâce à la présence d’interrupteurs mécaniques de chez Cherry MX. Pour cette version Elite, le constructeur conserve les switches Cherry MX, et offre le choix entre des interrupteurs Blue, Brown ou Red.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, seule la version Cherry MX Red semble néanmoins disponible. Pour rappel, il s’agit d’interrupteurs linéaires, nécessitant une force d’activation de 45 cN.
Pour se faire une meilleure idée de ses performances, l’HyperX Alloy Elite FPS a été testé pendant une bonne dizaine de jours sur différentes utilisations. Cela comprend évidemment pas mal d’heures de jeu, mais également beaucoup de bureautique et de traitement de texte. En pratique, les résultats se montrent à la hauteur de nos espérances, et les interrupteurs mécaniques de chez Cherry continuent d’offrir une frappe à la fois précise et agréable.
Avec un point d’activation positionné à 2 mm, les frappes se succèdent rapidement et c’est un vrai plaisir d’enchainer les parties sur nos FPS favoris. Pour autant, le clavier montre ses limites sur certains titres, et notamment les MMO ou MOBA où l’absence de touches supplémentaires et de macros pourra réduire l’efficacité de certains joueurs.
On apprécie également la bonne stabilité du clavier, restant parfaitement en place même lors des phases les plus intenses durant une partie de Playerunknown’s Battlegrounds. Les touches additionnelles pourront également apporter un petit plus du côté du positionnement des doigts.
Pour terminer, on notera que le clavier se montre relativement silencieux pour un modèle mécanique. Le châssis absorbe bien les frappes et permet de jouer sans forcément réveiller toute la famille. Un bon point.
Conclusion
Avec ce nouveau HyperX Alloy Elite FPS, Kingston confirme une fois de plus son savoir-faire en matière de périphériques pour joueurs. Le constructeur signe une seconde copie plus complète, apportant aux joueurs une utilisation plus confortable et intuitive.
Ces ajouts se font néanmoins au détriment de la portabilité, puisque cette version Elite gagne quelque centimètres d’envergure et perd son câble amovible. Pour le reste, pas de grands changement, avec un clavier toujours aussi performant et des fonctionnalités simplifiées qui devrait ravir les joueurs allergiques aux logiciels.
Reste la question du prix, car avec un tarif de 139€ le modèle de chez HyperX devra faire face au Corsair K70 Lux (vérifier le prix) ou encore au Logitech G910 (vérifier le prix), deux claviers mécaniques offrant des fonctionnalités bien plus complètes.