Test SteelSeries Rival 600
Alors que nous vous présentions tout récemment les modèles Sensei et Rival 310, SteelSeries continue d’étoffer sa gamme de souris gaming en dévoilant sa Rival 600. Parmi les particularités de ce nouveau modèle, on notera la présence du système TrueMove3+, combinant pour la première fois deux capteurs optique. Le premier gère le tracking, alors que le second s’occupera uniquement de la distance de lift-off. De quoi assurer une précision toujours plus optimale.
Pour le reste, la SteelSeries Rival 600 présente un total de 7 boutons, plusieurs zones de rétroéclairage RGB, un système de gestion de poids ou encore un câble amovible. Elle est proposée aux alentours des 89€ et vise en priorité les joueurs de FPS.
Unboxing
La souris est livrée dans une petite boite cartonnée reprenant la charte graphique de la marque. On y découvre plusieurs images de la souris, ainsi que ses principales caractéristiques.
Une fois l’ensemble déballé, la SteelSeries Rival 600 s’accompagne des éléments suivants :
- Un câble USB/Micro-USB amovible
- Un boitier en silicone renfermant 8 poids de 4g
- Un manuel d’utilisation
Design & Ergonomie
A première vue, la Rival 600 se positionne entre une Rival 310 et une Logitech G502. La souris présente un gabarit moyen et affiche les dimensions suivantes :
- Largeur : 62 mm (avant), 62 mm (milieu), 69 mm (arrière)
- Longueur : 131 mm
- Hauteur : 27 mm (avant), 43 mm (arrière)
L’ensemble est construit dans un plastique renforcé, présentant une surface douce particulièrement agréable au toucher. Le look général de la souris s’éloigne un peu des précédents modèles de la marque, et le constructeur opte pour un design plus élancé et anguleux. Visuellement, c’est plutôt réussi et les finitions semblent excellentes.
Un peu plus dans les détails, on débute avec la partie supérieure de la Rival 600. On y retrouve tout d’abord les deux clics principaux, qui à la différence des précédents modèles optent pour des boutons indépendants, avec un large écart au niveau de la molette. Dans l’idée, ces derniers se rapprochent clairement de ceux découverts sur l’excellente Logitech G502.
L’activation de ces deux boutons se réalise via des interrupteurs mécaniques offrant une durabilité de 60 millions de clics. Les joueurs ayant l’habitude de faire grimper les APM devraient apprécier.
Entre les deux boutons, une imposante molette avec revêtement texturé offre un défilement aux crans sensibles mais marqués. A l’utilisation, elle apporte un bon grip et ne présente pas le moindre jeu. La qualité semble clairement au rendez-vous, et l’on notera la présence d’une première zone de rétroéclairage personnalisable. Le défilement horizontal n’est malheureusement pas de la partie.
Derrière la molette, un unique bouton permet par défaut de basculer entre deux niveaux de sensibilité, afin d’alterner entre rapidité et précision selon les phases de gaming. On pourra évidemment affecter l’action de son choix à ce bouton via le logiciel SteelSeries Engine présenté un peu plus bas.
Sur le repose-paume, on retrouve deux belles lignes rétroéclairées. A l’image d’une Razer Lancehead ou d’une Roccat Kone AIMO, on pourra paramétrer les illuminations sur plusieurs zones afin d’obtenir de beaux dégradés ou des effets dynamiques vraiment réussis. Du pain béni pour les amateurs de RGB.
Place maintenant aux façades, en commençant par le côté droit. La Rival 600 étant pensée pour les joueurs droitiers, on ne retrouvera pas de boutons supplémentaires de ce côté, mais de nouvelles zones de grip en silicone.
SteelSeries annonce une meilleure préhension ainsi qu’une durabilité accrue, et si l’on peut d’ores et déjà confirmer que la souris ne glisse pas entre les doigts, il faudra attendre quelques mois avant d’obtenir des retours concernant la longévité de ces zones. La marque ayant déjà subi quelques reproches au niveau des précédentes générations de grip en caoutchouc, on espère que ces modèles en silicone seront plus costauds.
De son côté, la façade gauche présente 3 boutons supplémentaires. Les deux premiers affichent un positionnement assez classique, et s’activent sans la moindre difficulté malgré leur finesse. Le troisième bouton, positionné plus en avant, se montre lui plus difficile d’accès. En fonction de la taille de votre main et de votre prise de prédilection, son activation pourra demander une certaine gymnastique. Si vous cherchez un bouton « Sniper » vraiment accessible, jetez plutôt un coup d’œil du côté de la Corsair M65 RGB.
Comme sur la façade droite, on notera également la présence d’un emplacement en silicone facilitant la préhension de la souris. Justement, on y vient. A l’utilisation, on pourra opter pour du Palm Grip ou du Claw Grip en fonction de ses préférences. Dans les deux cas, la souris se montre à la fois maniable et confortable, rien à redire.
Afin de mieux s’adapter aux préférences de chaque joueur, le poids de la SteelSeries Rival 600 pourra également être ajusté. Pour se faire, on viendra tout simplement retirer les deux façades de la souris, maintenues via un système magnétique. On y découvre alors 4 emplacements de chaque côté, on l’on viendra glisser un ou plusieurs poids supplémentaires de 4 g.
Si la mise en place des poids n’est pas forcément très intuitive, le système fonctionne à merveille et aura l’avantage de pouvoir lester plus ou moins l’avant ou l’arrière de la souris. Un avantage de taille face à la concurrence, où les poids viennent généralement se positionner uniquement à l’arrière. En pratique, on pourra ainsi passer de 96 g à 128 g, et les poids restants pourront être rangés dans un petit étui en silicone.
A la différence de la Razer Naga Trinity ou d’une Corsair Glaive, on pourra néanmoins regretter l’absence de façades alternatives. SteelSeries aurait en effet pu profiter de son système magnétique pour offrir des façades avec plus ou moins de boutons, ou tout simplement avec une ergonomie retravaillée (support pour le pouce par exemple).
A l’arrière de la Rival 600, on retrouve trois patins en téflon, ainsi que le nouveau système à double capteur optique sur lequel l’on reviendra un peu plus bas. Terminons aussi en précisant que la souris dispose d’un câble amovible non tressé d’une longueur d’environ 2 m. Plutôt pratique pour les joueurs ayant l’habitude de souvent transporteur leur mulot.
Logiciel SteelSeries Engine 3
Pour profiter au mieux des fonctionnalités proposées par la Rival 600, on pourra venir installer le logiciel SteelSeries Engine 3. Si vous disposez déjà de périphériques SteelSeries, inutile de le télécharger à nouveau, et une simple mise à jour permettra d’accéder aux options de la nouvelle souris.
Grâce au logiciel, on pourra venir créer plusieurs profils présentant des configurations spécifiques en fonction de vos jeux et applications. Parmi les options proposées, on retrouvera dans un premier temps tout ce qui concerne l’affectation des boutons.
La Rival 600 présente un total de 7 boutons personnalisables, plus 2 supplémentaires si l’on tient compte du défilement avant et arrière de la souris. Sur chaque bouton, on pourra affecter l’action de son choix, en sélectionnant une commande parmi la liste proposée par SteelSeries, ou en créant sa propre macro.
Les propositions sont moins nombreuses que sur certains logiciels concurrents, mais la plupart des joueurs devraient y trouver leur compte. On notera néanmoins l’absence d’un véritable mode « Sniper », ou encore d’une option permettant d’opter pour des commandes alternatives en un clin d’œil. Razer et Roccat proposent respectivement des modes HyperShift et EasyShift[+] clairement très pratiques !
Toujours sur cette même fenêtre, on pourra ensuite configurer certaines options du capteur optique, ou plutôt des capteurs. Les joueurs pourront sauvegarder deux niveaux de sensibilité (de 100 à 12 000 DPI avec pas de 50 DPI), gérer la distance de lift-off, activer un accrochage aux angles, mettre en place une accélération ou encore ajuster le taux d’interrogation (jusqu’à 1000 Hz). Des options complètes, qui devraient permettre à chacun d’obtenir un tracking répondant parfaitement à ses besoins.
Place maintenant aux illuminations. La Rival 600 embarque un total de 8 zones personnalisables (dont 3 sur chacune des lignes latérales). Sur chaque zone, on pourra venir configurer la couleur de son choix, ou des effets plus dynamiques. On pourra par exemple sélectionner un changement automatique de couleur, ou encore un éclairage respirant ou réactif aux clics.
Si les effets proposés par SteelSeries sont là-encore plus limités que chez certains concurrents, le rendu est vraiment réussi et les amateurs de personnalisation devraient apprécier les efforts réalisés par la marque. Les dégradés se montrent particulièrement homogènes, et les couleurs affichées correspondent bien aux choix effectués sur le logiciel.
Comme sur les autres périphériques RGB de SteelSeries, on pourra opter pour un éclairage dynamique s’adaptant automatiquement à certains jeux et logiciels. Pour cela, on basculera du côté de l’onglet « Applications Engine » où l’on pourra par exemple définir un éclairage passant du vert au rouge en fonction de son niveau de vie sur CS:GO ou Dota 2. La liste des jeux compatibles est malheureusement encore trop restreinte pour vraiment faire la différence face à la concurrence.
Performances
Comme expliqué précédemment, l’une des particularités de cette nouvelle SteelSeries Rival 600 réside dans son système à double capteur optique. Le premier reprend des caractéristiques identiques à celui du modèle TrueMove3 présenté sur les dernières Rival et Sensei 310, alors que le second se concentre uniquement sur la hauteur de soulèvement (le lift-off en anglais). Une combinaison qui pourrait bien faire des miracles chez les joueurs les plus pointilleux.
Le lift-off, c’est quoi ?
Pour faire simple, le lift-off représente la hauteur jusqu’à laquelle le capteur de la souris continue à suivre vos mouvements. En clair, plus la hauteur de soulèvement est importante, plus le capteur continue à fonctionner même lorsque la souris est en l’air. A l’inverse, un lift-off très bas permet de stopper le tracking dès que votre souris quitte sa surface d’utilisation.
Chaque joueur aura évidemment ses propres préférences, mais l’on notera qu’en règle générale, les joueurs ayant l’habitude de jouer avec une faible sensibilité (en dessous de 800 DPI) favoriseront un lift-off minimal. En effet, dans cette configuration, les joueurs ont souvent tendance à manquer de place sur leur tapis de souris, et il est souvent nécessaire de venir recentrer son mulot en la soulevant légèrement.
Avec une hauteur de soulèvement très basse, le curseur restera parfaitement en place même après avoir soulevé sa souris. En optant pour une distance plus élevée, le viseur risque au contraire de se désaxer lorsque l’on soulève sa souris.
Mais plus que la théorie, rien ne vaut quelques heures de gaming pour se faire une véritable idée des performances de cette SteelSeries Rival 600. Testée dans un premier temps sur des FPS tels que Fortnite, Overwatch ou PUBG, tout le savoir-faire de SteelSeries s’en ressent rapidement. La souris offre une précision optimale, et réagit parfaitement aux moindres mouvements.
En optant pour une basse sensibilité, les headshots s’enchainent à la pelle, et la précision apportée par le second capteur limite considérablement les erreurs lorsque l’on recentre sa souris. Pour rappel, on pourra choisir un LOD compris entre 0.5 et 2.0 mm. Un vrai bonheur !
La Rival 600 s’en sort également très bien sur les autres jeux, même si son nombre limité de boutons pourra se faire ressentir sur certains titres spécifiques. En clair, la dernière-née du constructeur danois ne sera pas forcément votre meilleure alliée sur WoW ou FFXIV.
Conclusion
Avec sa nouvelle SteelSeries Rival 600, le constructeur passe clairement à la vitesse supérieure et pourrait bien venir déloger l’une des souris les plus plébiscitées par les joueurs, la Logitech G502. Bien construite, facilement personnalisable et surtout extrêmement efficace, la dernière-née de SteelSeries semble cocher toutes les cases que l’on pourrait attendre d’un modèle filaire.
Le nouveau capteur TrueMove3+ fonctionne à merveille, et les joueurs les plus exigeants pourront profiter d’un tracking parfaitement adapté à leurs besoins. Une véritable réussite, que l’on ne peut que recommander à 100% !
La Rival 600 est disponible dès maintenant aux alentours des 89€. Un budget conséquent, mais qui s’explique par les nombreuses spécificités de ce modèle. Si vous disposez d’un budget inférieur, il est possible de dégoter une G502 aux alentours des 50€, une Rival 310 pour 59€ ou encore une Razer Basilisk à un tarif d’environ 69€.
Bonjour Gamer tech je voudrais me lancer dans les fps mais je hésite entre la SteelSeries rival 600 ou la Razer basilisk le prix ne mintérésse pas c’est surtout les performances pour les fps merci beaucoup
Clairement la rival 600 est mille fois meilleur que la basilisk si tu peux une bonne souris FPS chez Razer prend la deathadder Elite
vous me conseiller quoi entre la SteelSeries Rival 600 ou la Logitech g502 ?
Bonjour, j’aimerais savoir si pour les FPS il y avait un différence entre la rival 600 et la corsair glaive
ca depend si tu joues en claw grip ou en palm grip
hey je me suis acheté la rival 600 et sur le logiciel de steelseries je ne peux pas me mettre une sensi comme 1690 ou 1650 je ne peux que mettre des sensis comme 1500 , 1600 , 1700…. est ce normal ??