Test HyperX Pulsefire FPS
HyperX continue de développer sa gamme de périphériques, et après le succès de ses différents casques Cloud, Stinger et Revolver, le constructeur s’attaque aujourd’hui aux souris gaming. Avec la HyperX Pulsefire FPS, la branche de Kingston nous propose un modèle qui se veut à la fois simple et efficace, dans la lignée du clavier Alloy FPS que l’on vous présentait il y a quelques mois.
Disponible aux alentours des 49€, la Pulsefire FPS est un modèle abordable et sans fioriture. Elle viendra se positionner en concurrence de modèles tels que la Razer DeathAdder Elite ou la Logitech G403 Prodigy, sans pour autant proposer les fonctionnalités avancées de ces dernières.
Avec son capteur optique 3200 DPI et ses 6 boutons non programmables, la petite souris d’HyperX peut-elle s’imposer en entrée de gamme ? Réponse dans la suite de l’article.
Unboxing
Pas de folies côté packing pour cette Pulsefire FPS. La souris est présentée dans une boite cartonnée assez classique, reprenant les couleurs habituelles de la gamme. La face avant dévoile une large photo du mulot, alors que l’on retrouvera plus de détails concernant ses caractéristiques à l’arrière et sur les côtés de la boite.
A l’intérieur de la boite, on retrouve la souris bien callée dans un moule en plastique. Elle est accompagnée du strict minimum, à savoir un mini guide d’utilisation et un petit mot de l’équipe HyperX.
Design & Ergonomie
Pour sa première souris spécialement pensée pour les joueurs, HyperX ne cherche pas à faire dans l’originalité. La Pulsefire opte pour un design relativement standard, avec une construction n’étant pas sans rappeler certains modèles de chez Razer ou encore SteelSeries (avec sa Rival 300 par exemple). Pas forcément un mauvais choix en soi, puisque ces produits sont depuis des années largement appréciés par les gamers.
A première vue, la souris pourrait même passer pour un modèle de bureau tout à fait standard, et outre ses différentes zones d’éclairages, elle saura se faire discrète si vous cherchez un modèle s’intégrant facilement dans votre setup.
Entièrement construite en plastique, la souris gamer est à l’heure actuelle uniquement disponible dans un coloris noir plutôt sobre et s’adapte tout particulièrement aux joueurs droitiers. Dès la première prise en mains, elle se montre également très légère avec un poids de seulement 95 g.
Un peu plus dans les détails, on commence avec la partie supérieure de cette HyperX Pulsefire FPS. On y retrouve les deux boutons principaux, intégrant des interrupteurs mécaniques Omron. Un gage de qualité en termes de fiabilité et de durabilité. Les boutons sont construits d’un seul et même bloc et se rejoignent sans démarcation au milieu de la souris.
Au centre, on retrouve une molette disposant d’un rétroéclairage rouge. La souris n’étant pas accompagné du moindre logiciel, notez qu’il ne sera néanmoins pas possible de modifier la couleur de ce dernier. Plutôt fine, elle offre un défilement agréable et silencieux, même si l’on aurait aimé voir des crans plus franchement marqués. Elle intègre en outre un revêtement en caoutchouc texturé apportant un grip correct à l’utilisation. A la différence de la Roccat Kone EMP déjà présentée ici, la molette n’offre pas de défilement horizontal.
Derrière cette molette, un bouton permet d’ajuster la sensibilité du capteur à la volée. D’une simple pression, on naviguera entre les différents niveaux de DPI préprogrammés par le constructeur. Chaque réglage est accompagné de son propre rétroéclairage, avec une illumination blanche à 400 DPI, rouge à 800 DPI, bleue à 1600 DPI et enfin jaune à 3200 DPI.
A l’arrière, on retrouve un logo HyperX illuminé en rouge. Une petite touche discrète apportant une certaine personnalité à l’ensemble de la souris.
Place maintenant aux façades de cette HyperX Pulsefire FPS. Du côté droit tout d’abord, où l’on retrouvera une large zone de grip en caoutchouc texturé. La matière se montre agréable au toucher et laisse présager une bonne durabilité, même si seul le temps pourra confirmer ce premier sentiment. La souris n’étant pas forcément ambidextre, aucun bouton n’est positionné sur cette façade.
Sur le flanc gauche, une seconde zone de grip permettra d’améliorer la prise en main de la souris. La coque est travaillée de façon à laisser un espace suffisant pour positionner son pouce et garder un bon confort à l’utilisation. Sur la partie supérieure, deux boutons supplémentaires permettront de disposer de commandes additionnelles durant ses parties, ou pour une utilisation bureautique (page suivante/précédente). Du classique, même si certains joueurs pourront se sentir frustrés par l’absence d’un logiciel de configuration.
En pratique, ces deux boutons offrent une bonne réactivité mais leur positionnement n’est pas idéal selon nous. Positionnés un peu trop en hauteur et vers l’avant, il est souvent nécessaire de déplacer son pouce pour accéder au premier bouton. Pas toujours l’idéal selon les situations. L’ajout d’un bouton Snipe permettant de réduire ponctuellement la sensibilité du capteur aurait également été appréciée, surtout pour un modèle estampillé FPS. On lui préférera la Corsair M65 RGB sur ce point particulier.
L’ergonomie générale de la HyperX Pulsefire FPS reste néanmoins tout à fait correcte. Avec son galbe prononcé et sa coque légèrement bombée, la souris se montre plus volumineuse qu’elle n’y parait et s’adapte tout particulièrement à une prise en mains en Palm Grip. Il restera également possible d’opter pour du Claw Grip, mais uniquement si vous disposez de grandes mains.
Sur le châssis de la souris, deux larges patins permettent d’assurer une bonne glisse, aussi bien sur un bureau classique que sur un tapis de souris spécialement pensé pour le gaming. HyperX propose d’ailleurs de nouveaux modèles Fury S disponibles en plusieurs tailles, dont le modèle XL utilisé ici.
On termine enfin avec la connectique de cette Pulsefire. Elle dispose d’un câble USB tressé bicolor, assez similaire à celui présenté sur le clavier mécanique de la marque. Visuellement réussi, il se montre également robuste malgré sa relative finesse. Avec une longueur avoisinant les 2 mètres, il n’y aura aucun problème pour venir la connecter à l’arrière de sa tour.
Dans l’ensemble, la nouvelle souris d’HyperX offre une construction classique mais globalement réussie. Les finitions sont bien réalisées, et le confort devrait être au rendez-vous pour la plupart des utilisations.
Fonctionnalités supplémentaires
A notre surprise, la Pulsefire FPS n’est pas accompagnée du moindre logiciel de personnalisation. Si on aura ici l’avantage d’avoir un réel produit plug-and-play, l’absence d’options de configurations pourra néanmoins se montrer handicapante selon les situations.
On ne pourra donc pas re-mapper les 6 boutons de la souris, ni même venir personnaliser les 4 niveaux de DPI parmi lesquels la souris permet de naviguer. Certes, HyperX joue ici aussi la carte de la simplicité, mais pour un modèle avoisinant les 50€ on aurait aimé pouvoir bénéficier de quelques options supplémentaires.
Comme expliqué un peu plus haut, l’éclairage n’est pas non plus personnalisable, et il faudra se contenter des illuminations rouges proposées par défaut. Pas forcément l’idéal si vous disposez déjà d’autres périphériques RGB et que vous cherchez à harmoniser l’ensemble de votre setup.
Performances
La Pulsefire FPS embarque un capteur optique Pixart PMW 3310. Un modèle déjà présenté sur de nombreuses souris plus ou moins récentes (par exemple chez Zowie avec sa fameuse FK2). Il permet d’atteindre une sensibilité maximale de 3200 DPI et offre en pratique un tracking à la fois fiable et précis.
Si ces valeurs peuvent paraître faiblardes face à certains capteurs actuels pouvant atteindre les 12 000 DPI (Logitech G900 par exemple) voir les 16 000 DPI (Razer Mamba), cela devrait néanmoins suffire à la grande majorité des joueurs. En effet, la course aux DPI n’a finalement que très peu de sens, si ce n’est en termes de marketing. En pratique, la plupart des joueurs se limitent généralement à des valeurs inférieures à 4000 DPI. Seuls les utilisateurs disposant de plusieurs moniteurs 4K pourront être limités par le capteur de la Pulsefire.
Evidemment, pour se faire une meilleure idée de ses performances, rien de mieux que la pratique. Testée sur une panoplie complète de titres, de Overwatch à Playerunknonw’s Battlegrounds en passant par FFXIV et The Witcher 3, la souris affiche une certaine polyvalence.
Sur les FPS, le modèle brille par sa bonne prise en main et sa relative simplicité. Ici, on va clairement à l’essentiel et les résultats sont au rendez-vous. Durant nos essais, aucun décrochage particulier n’a été à signaler, mais l’on regrettera l’absence d’un bouton dédié aux phases de sniping.
La souris s’adapte également moins bien à une utilisation MMORPG, à la différence des modèles que nous présentions sur notre sélection dédiée. Pour les autres jeux, rien à redire même si le faible nombre de boutons pourra parfois se montrer pénalisant selon les habitudes de chacun.
Concernant les boutons, les interrupteurs Omron offrent comme d’habitude une belle réactivité et les actions s’enchainent parfaitement, sans la moindre erreur. On notera également que la souris encaisse parfaitement les longues sessions de gaming, sans provoquer une sensation de transpiration parfois présente sur certains modèles concurrents.
Conclusion
Comme avec ses précédents périphériques, HyperX continue d’aller à l’essentiel avec cette première souris Pulsefire FPS. Si le modèle n’apporte pas la moindre innovation par rapport aux modèles existants, il y a fort à parier que de nombreux joueurs apprécient sa simplicité, sonnant comme un véritable retour aux sources.
Evidemment, avec un prix tournant autour des 50€, l’absence d’un logiciel de configuration pourra refroidir les utilisateurs adeptes de personnalisation. Nul besoin de paramétrages poussés, mais avoir au moins la possibilité de modifier l’affectation de ses boutons ou ses propres niveaux de DPI apporte en pratique de nombreux avantages.
Un modèle à recommandé aux adeptes de solutions simples et efficaces, qui pourra se positionner comme une alternative intéressante à la SteelSeries Rival 300 (environ 60€), la DeathAdder Chroma (environ 60€) ou encore la Logitech G403 Prodigy (100€ en version sans-fil).
Le test est précis et complet comme d’habitude mais la souris est serte crée pour les FPS mais surtout pour du Cs go et dans csgo la règle d’or est de ne jamais changé sa sensi donc un bouton précision n’aurait servis à rien.
Le descriptif de la souris est tellement bien expliqué que je l’ai acheté et je tiens à le dire que elle est super !