Test Razer Basilisk Ultimate
Décidemment bien actif ces derniers mois, Razer poursuit le déploiement de sa gamme Ultimate et fait désormais passer son modèle Basilisk au sans-fil. Pensée pour venir concurrence la G502 Lightspeed de Logitech, la nouvelle Razer Basilisk Ultimate vient se placer comme le haut de gamme de la marque et comme l’une des références les plus complètes du secteur.
Avec son autonomie de 100 heures, sa station de charge, ses switches optiques ou encore ses nombreux boutons lui apportant une parfaite polyvalence, la Basilisk Ultimate semble cocher toutes les cases que l’on pourrait attendre d’une souris dédiée au gaming.
Un savoir-faire qu’il faudra malheureusement payer au prix fort, avec un tarif ahurissant de 189.99€ ! Une somme justifiée ? Réponse après une quinzaine de jours à ses côtés.
Unboxing
L’unboxing de la Basilisk Ultimate reprend globalement ce que l’on avait découvert il y a peu sur la Viper Ultimate. La souris est ainsi livrée dans un coffret cartonné où l’on retrouve quelques visuels et ses principales caractéristiques.
Une fois l’ensemble déballé, la souris s’accompagne d’une station de charge, d’un émetteur 2.4 Ghz pour la connexion sans-fil ou encore d’un câble toujours aussi flexible. On retrouve également la petite gâchette amovible qui avait fait le succès du premier modèle Basilsik ainsi que toute la paperasse habituelle.
Design & Ergonomie
Le design général de cette version Ultimate reprend dans les grandes lignes ce que l’on avait déjà découvert sur le précédent modèle. A la différence des modèles Viper et Viper Ultimate, le constructeur a cependant opéré plusieurs petites modifications à l’ensemble et ne se contente pas ici de simplement lui rajouter une connexion sans-fil.
Pour l’instant uniquement proposée dans des tons noirs, la Basilisk Ultimate affiche des dimensions de 130 x 60 x 42 mm pour un poids total de 107 g. Le modèle n’est donc pas tout léger, au même titre que la G502 Lightspeed et ses 114 g sur la balance.
En parlant du modèle de Logitech, la nouvelle version de la Basilisk semble s’en inspirer encore plus largement et les deux souris se ressemblent comme gouttes d’eau. A la différence du modèle filaire, la version Ultimate opte ainsi pour des lignes bien plus franches et anguleuses, tout en embarquant des encarts en plastique brillant.
Lorsque l’on pose les deux souris côte à côte, la ressemblance est réellement flagrante et seule la présence des deux boutons additionnels aux niveau du clic gauche de la G502 tranche un peu avec ce que l’on retrouve sur la Basilisk.
On rentre un peu plus dans les détails en débutant comme d’habitude avec la partie supérieure de la souris. On retrouve donc tout d’abord les deux clics principaux, embarquant comme sur les récents modèles de la marque des switches optiques. Aucun jeu n’est à dénoté du côté des palettes et l’ensemble réagit parfaitement à chaque activation.
Entre les deux boutons, la molette est entièrement revue et reprend un peu ce que l’on avait découvert sur les dernières versions de la Razer Mamba. La molette embarque un éclairage RGB ainsi qu’un revêtement texturé et sa résistance peut être ajustée via l’arrière de la souris. Il est ainsi possible d’opter pour un défilement très cranté, ou au contraire beaucoup plus libre.
Avec la résistance réglée au plus bas, il gagne clairement en confort lors d’une utilisation plus bureautique. Le défilement n’est pas aussi libre que sur le mode débrayé de la Logitech G502, mais l’ensemble se montre plus précis selon nous.
La seconde particulière de cette molette, c’est qu’il est ici possible de l’incliner vers la droite ou la gauche de façon à profiter de deux raccourcis supplémentaires. Une option toujours intéressante, notamment si vous avez l’habitude d’affecter pas mal de commandes directement depuis votre souris.
Derrière la molette, deux boutons supplémentaires permettent par défaut de gérer la sensibilité du capteur. Comme pour tous les modèles de la marque, ces commandes peuvent évidemment être reconfigurées depuis le logiciel Razer Synapse sur lequel on reviendra un peu plus bas.
Les façades latérales de la Basilisk embarquent de leur côté de nouvelles zones de grip, avec un revêtement un peu différent que celui du modèle filaire. La souris proposant une conception ergonomique pour les droitiers, on ne retrouve pas de boutons supplémentaires sur son côté droit.
Sur le côté gauche, la configuration reste similaire à celle du premier modèle. On retrouve ainsi deux boutons le long de la façade mais aussi la possibilité de venir ajouter une gâchette à l’avant. Facile d’accès, elle pourra faire office de bouton « sniper » mais là-encore, chaque joueur pourra y affecter l’action de son choix.
Place à l’arrière de la souris, où l’on retrouve 6 patins en PTFE offrant une glisse très correcte mais peut-être pas aussi prononcée que sur la G502 Lightspeed. Comme sur la Viper Ultimate, on retrouve ensuite un encart pour ranger le dongle USB dédié à la connexion sans-fil, un bouton permettant de basculer entre ses différents profils et enfin un bouton Power.
On remarque aussi la présence des deux connecteurs dédiés à la recharge de la souris, lorsque l’on viendra la déposer sur sa station d’accueil. Ici, pas de différence par rapport à ce que l’on avait découvert sur la Viper Ultimate, avec un bloc embarquant toujours un rétroéclairage RGB ainsi qu’une surface améliorant son adhérence sur votre bureau.
Il est également toujours possible de venir insérer l’émetteur sans-fil directement sur cette station de charge, plutôt que de le connecter à son PC. On libère ainsi un port USB tout en rapprochant celui-ci de la souris.
Côté prise en mains, on retrouve des sensations assez proches de celle découvertes sur le premier modèle. Avec son gabarit moyen et sa conception ergonomique, on s’orientera naturellement vers une prise en Palm Grip ou en Claw Grip, les deux offrant un très bon confort.
L’ensemble n’est évidemment pas aussi maniable qu’avec des souris dites « ultra-légères » comme la Cooler Master MM710 ou une Glorious Model O, mais la souris s’en sort très bien et les joueurs recherchant un modèle un peu plus lourd devraient y trouver leur compte.
Connexion sans-fil et autonomie
La souris fonctionne en sans-fil via une connexion 2.4 Ghz Razer HyperSpeed. Il suffit de connecter le dongle USB à son PC ou sur la station de charge puis d’allumer la souris pour que l’appairage s’effectue de manière automatique.
En sans-fil, on profite d’un temps de réponse de seulement 1 ms, et aucune différence n’est visible face aux modèles filaires traditionnels. Durant nos essais, aucune déconnexion ou latence particulière n’a été a signalé.
Côté autonomie, la Razer Basilisk Ultimate frappe très fort puisqu’il est possible de profiter de la souris en sans-fil pendant près de 100 heures par charge. C’est 20 heures de plus que la Viper Ultimate, et 30 heures de plus que la Logitech G Pro Wireless. Evidemment, pour arriver à de tels niveaux d’autonomie, il faudra désactiver les différents effets de rétroéclairage de la souris.
A l’utilisation, il reste cependant difficile de réellement valider les annones de Razer puisqu’il suffit de déposer la souris sur son station de charge après chaque partie pour ne jamais devoir la rebrancher. Une solution clairement pratique, même si certains joueurs préfèrent s’orienter vers un tapis permettant de recharger automatiquement sa souris, comme sur la Mamba Hyperflux ou les modèles compatibles PowerPlay chez Logitech.
Logiciel Razer Synapse / Fonctionnalités de la Razer Basilisk Ultimate
Pour profiter de toutes les options de la Basilisk Ultimate, il est possible d’installer le logiciel Razer Synapse. On vous la déjà présenté des dizaines de fois lors de nos différents essais des souris Razer donc on repasse très rapidement dessus.
Un premier onglet vous permet d’ajuster les différentes commandes de la souris, de créer vos propres macros ou encore de paramétrer des actions secondaires via l’option Razer HyperShift. Pour le coup, avec la gâchette présente au niveau du pouce cette option se montre très pratique lorsque l’on joue à des MMO ou pour des tâches bureautiques.
Le second onglet permet d’ajuster les différents niveaux de sensibilité du capteur, de 100 à 20 000 DPI avec un pas de 50 DPI. Un onglet « Calibrage » permet comme sur la Viper Ultimate de paramétrer sa distance de lift-off, avec possibilité d’opter pour une configuration asymétrique lorsque l’on relève ou repose la souris.
Du côté des éclairages RGB, on retrouve quatre zones positionnées au niveau de la molette, du repose-paume ou sur la tranche des deux clics principaux. On pourra venir sélectionner les effets proposés par Razer ou configurer tout ça plus précisément via le Chroma Studio.
Performances et capteur
On termine cette présentation avec les performances de cette Razer Baslisk Ultimate. La souris embarque le même capteur que sur la Viper Ultimate, à savoir un modèle optique baptisé Razer Focus+. Il est conçu en collaboration avec PixArt et offre une sensibilité maximale de 20 000 DPI et encaisse des vitesses de déplacements jusqu’à 650 IPS.
C’est en pratique bien plus que nécessaire pour le commun des mortels et le capteur s’en sort donc sans le moindre problème, avec un tracking toujours aussi précis que réactif.
Lors du gaming, la Basilisk Ultimate apporte évidemment un confort supplémentaire face au précédent modèle filaire puisque l’on gagne en liberté de mouvement. La souris se montre à l’aise sur la plupart des jeux et ses nombreux boutons lui apportent une excellente polyvalence si vous ne vous limitez pas uniquement aux FPS et TPS.
Si vous avez l’habitude de jouer avec une faible sensibilité, des modèles plus légers pourront peut-être se montrer plus intéressant, mais dans l’ensemble pas grand-chose à reprocher à celle Basilisk. Le capteur répond parfaitement, les boutons sont bien réactifs et l’ensemble se montre confortable même lors des plus longues sessions de gaming.
La gâchette supplémentaire vient de son côté naturellement se positionner sous le pouce et son activation se montre parfaitement intuitive. Comme expliqué, on pourra l’utiliser pour réduire ponctuellement sa sensibilité lorsque l’on utilise un sniper mais aussi lui affecter l’option HyperShift afin de doubler ses raccourcis en un clin d’œil.
Conclusion
Passage au sans-fil réussi pour la Razer Basilisk ! Cette nouvelle version Ultimate porte bien son nom et propose ce que Razer sait faire de mieux en matière de souris gaming.
Le modèle se présente évidemment comme une concurrente directe à la Logitech G502 Lightspeed, en présentant une ergonomie, des fonctionnalités ou encore des performances assez similaires. Départager les deux modèles se fera principalement entre les préférences de chacun ainsi que votre écosystème actuel.
La Basilisk Ultimate s’impose cependant sur certains points, avec notamment une meilleure autonomie (100 heures contre 60 heures sur la G502), une station de charge bien pratique ou encore la présence d’interrupteurs optiques. La G502 Lightspeed a de son côté l’avantage d’offrir une compatibilité avec le système PowerPlay, un bouton supplémentaire ou encore une molette entièrement débrayable.
Terminons évidemment avec la question qui fâche, à savoir son prix. La Basilisk Utimate est proposée à un tarif constructeur exorbitant de 189.99€, alors que la G502 Lightspeed est désormais disponible aux alentours des 140€. Une sacrée différence de prix, qui pourra clairement faire pencher la balance vers le modèle de Logitech.
Bonjour, merci pour ce test très complet mais j’aurais une question, y a-t-il une mémoire interne qui permet utiliser plussieur profile sans avoir le logiciel synapse ouvert ? Sur la G502 filaire que j’ai actuellement sa me permet de switch entre pc fixe et portable sans avoir le G-Hub installer sur le portable
Oui jusqu’à 5 profiles !