Test SteelSeries Rival 3 Wireless
Quelques mois après la sortie de sa Rival 3, SteelSeries nous propose une nouvelle version sans-fil qui promet une autonomie de 400 heures grâce à l’utilisation de piles (oui, vous avez bien lu). Proposée pour environ 60€ à sa sortie, la souris gamer SteelSeries Rival 3 Wireless semble particulièrement intéressante.
On profitera ici du même design que sa grande soeur, avec un nouveau capteur et une double connectivité sans-fil. Difficile de faire mieux dans cette gamme de prix ! Est-ce que le pari est réussi ? Réponse dans notre test complet.
Avec un tel tarif, la Rival 3 Wireless se place en concurrence avec d’autres modèles bien implantés comme la G305 Lightspeed de Logitech ou encore la Corsair Harpoon RGB Wireless qui sont toutes les deux proposées pour une soixante d’euros.
Unboxing
La toute petite boite de la Rival 3 Wireless se contente de présenter rapidement ses caractéristiques principales.
À l’intérieur, on y trouvera uniquement la souris accompagnée de son dongle sans-fil et quelques documentations techniques. Aucun câble n’est fourni, la souris étant de toute façon dépourvue de port USB.
Design & Ergonomie
Sur le plan du design et de l’ergonomie, SteelSeries a fait dans la simplicité en reprenant exactement la forme et les dimensions de la Rival 3 filaire. On profite ainsi d’une souris entièrement construite en plastique noir avec un design très simple, globalement réussi et sans chichi.
Les clics principaux sont toujours séparés du reste du châssis et semblent bien répondre aux actions de nos doigts. Le seul appendice RGB de la Rival 3 Wireless prend place entre ces deux boutons. En effet, seule la molette est équipée d’un éclairage RGB. Comme toujours, celle-ci se montre de bonne facture avec une stabilité parfaite. Seuls ses crans auraient gagné à être plus marqués. Un bouton personnalisable est également présent juste derrière la molette.
Malgré sa forme symétrique, la Rival 3 Wireless n’est pas une souris ambidextre. Et pour cause, elle profite de deux boutons supplémentaires sur sa tranche gauche uniquement. Les gauchers devront donc passer leur chemin. Au-delà de ce petit impair, ces deux boutons sont plus bien placés et tombent bien sous le pouce. Leur clic est également plutôt bon, bien qu’un peu mou selon nous.
Compte tenu du placement tarifaire de ce modèle, il faudra donc se contenter de plastique sur la totalité de la surface de la souris. Ainsi, on regrette l’absence de grip latéral sur les tranches latérales. On pourra se rassurer en se disant que ce plastique brut devrait mieux tenir sur la durée.
La Rival 3 Wireless est une « petite » souris. De ce fait, et comme SteelSeries le précise, elle ne sera pas forcément adaptée aux adeptes de la prise en main palm grip. Sur un tel modèle, on recommandera plutôt le claw grip ou le fingertip, surtout si vous avez de grandes mains. Malgré tout, la souris tombe bien en main et reste confortable à utiliser, même pendant plusieurs heures.
Comme indiqué plus haut, la seule zone d’éclairage RGB présente se situe au niveau de la molette. Le logo est quant à lui simplement imprimé sur l’arrière du châssis et ne pourra donc pas être éclairé. Est-ce vraiment un problème ? Non. Cela s’explique d’ailleurs simplement lorsqu’on déclipse la coque supérieure du mulot, qui laisse alors apparaitre ses entrailles.
C’est à cet endroit que l’on viendra installer les deux piles LR03 nécessaires au fonctionnement de la Rival 3 Wireless. On profite également d’un petit emplacement dédié au dongle sans-fil et qui permettra ainsi de ne pas le perdre en déplacement par exemple.
La souris étant donc destinée à fonctionner en sans-fil, elle dispose d’un petit commutateur proche de son capteur. Celui-ci dispose de 3 positions : éteint, 2,4 GHz et Bluetooth. En effet, la Rival 3 Wireless pourra également être utilisée en Bluetooth sur à peu près n’importe quel appareil compatible. Comme souvent, on regrette un peu que ce bouton soit présent sous la souris, ce qui empêche une bascule simple lorsqu’on utilise deux appareils en même temps.
Ici encore, pas de port USB, il faudra donc être attentif à l’état de vos piles pour éviter de vous faire crucifier sur place en pleine partie. De plus, ces piles augmentent logiquement le poids de la souris pour atteindre plus de 100 grammes avec les deux piles installées. Les 4 patins présents sous la souris devraient néanmoins lui permettre de se mouvoir correctement.
Niveau poids, on est loin des meilleures souris gamer ultralégères, mais la future Aerox 3 Wireless devrait répondre à ces besoins.
Fonctionnalités
Pour libérer le potentiel de la Rival 3 Wireless, il faudra logiquement se tourner vers le pilote SteelSeries Engine, commun à tous les périphériques de la marque. Ce dernier n’a pas vraiment évolué depuis plusieurs années maintenant et va à l’essentiel, tout en proposant une interface plutôt claire.
Toutes les options de la souris sont regroupées sur une seule et même page qui nous laisse dans un premier temps la possibilité de personnaliser les boutons. On pourra y attribuer diverses fonctions allant de simples touches de clavier à des macros complexes enregistrables directement au sein du logiciel. Un petit encart est également présent pour la personnalisation de l’éclairage intégré à la molette, où différents effets pourront être appliqués.
La personnalisation des performances est regroupée sur la partie droite de l’interface avec de nombreuses options. À commencer par la gestion de la sensibilité du capteur qui pourra être définie sur 5 paliers différents et jusqu’à 18 000 DPI. La bascule s’opérant par défaut à l’aide du bouton présent derrière la molette.
Toujours sur le plan des performances, différents réglages sont présents : la gestion de l’accélération, de la décélération, l’accrochage des angles ainsi que le taux de polling qu’on vous recommande de laisser par défaut.
On profite enfin de quelques réglages permettant d’optimiser un peu la durée de vie des piles. La souris pourra par exemple être mise en veille au bout d’une certaine durée sans être utilisée. Il est d’ailleurs dommage de constater qu’il faudra obligatoirement effectuer un clic pour réveiller la Rival 3 Wireless. Là où les autres constructeurs font en sorte de réveiller la souris dès qu’un mouvement est détecté. Dommage.
- Pour accompagner votre souris : Sélection des meilleurs claviers SteelSeries
Il est possible d’activer également le « Mode Haute Efficacité » qui vient réduire les performances de la souris afin d’offrir la meilleure autonomie possible. À noter que ce mode est automatiquement activé lorsque la souris est connectée en Bluetooth et qu’il n’est donc pas possible de le désactiver. Un mode d’éclairage intelligent est également présent pour éteindre l’éclairage RGB lorsque la souris est en mouvement.
Comme toujours, tous les réglages pourront être associés à des profils que l’on viendra lier à nos jeux ou applications pour une bascule transparente. Pour finir, on notera la présence d’un petit indicateur de batterie toujours pratique sur la page d’accueil du pilote et la souris vous alertera à l’aide de notifications lumineuses, si ses piles sont vides.
Performances
Les performances diffèrent sur deux points par rapport à la Rival 3 filaire. Tout d’abord, le capteur utilisé par SteelSeries est différent. On se retrouve ici avec un nouveau capteur TrueMove Air, qui remplace le TrueMove Core peu performant de la Rival 3 qui souffrait notamment d’une distance de décrochage un peu élevée et de DPI limités à 8500.
En pratique, la Rival 3 Wireless s’en sort admirablement bien. Nous l’avons principalement mise à l’épreuve sur Call Of Duty et elle a encaissé sans broncher les accélérations les plus violentes. Comme à notre habitude, la sensibilité était définie sur 800 DPI, ce qui implique logiquement de nombreux mouvements et la « remise au centre » régulière de la souris. La distance de décrochage nous a paru correcte et n’a pas entaché l’expérience de jeu.
La connexion 2,4 GHz s’est montrée très efficace et nous n’avons constaté aucune coupure ni aucune lenteur. Le dongle a été testé en étant branché en façade de notre boitier, mais également à proximité immédiate de la souris grâce au Mouse Dock Chroma de Razer (qui fonctionne avec le dongle SteelSeries).
Son poids peut être vu comme un handicap pour ceux habitués à des souris ultralégères. Dans ce cas, on peut vous recommander de n’utiliser qu’une seule pile, qui offrira logiquement moins d’autonomie, mais allègera la souris de quelques grammes.
Sur le plan de l’autonomie justement, vous vous doutez bien que nous ne nous sommes pas amusés à attendre 400 heures que les piles se vident et nous devrons donc faire confiance à SteelSeries sur ce point. Après 2 semaines de test, l’indicateur de batterie est toujours indiqué comme plein sur le SteelSeries Engine.
Enfin, nous avons également essayé la connectivité Bluetooth qui nous a par exemple permis d’utiliser la souris sur un iPad Pro. Sur PC, on ne vous recommandera pas d’utiliser cette technologie, sauf pour des usages bureautiques, car la latence est logiquement plus importante.
Conclusion
Au final, SteelSeries a repris la recette qui a très bien fonctionné pour la Rival 3 classique. Une souris simple, efficace et surtout accessible. Compte tenu de ses caractéristiques tout à fait intéressantes et de son prix de seulement 60€ au moment de sa sortie, la Rival 3 Wireless est certainement l’une des souris sans-fil les plus intéressantes du moment.
À ce tarif, vous profiterez d’une souris au design passe-partout, qui semble solide et durable dans le temps tout en profitant de performances idéales pour profiter de vos jeux sur PC. Bonus : vous pourrez même l’utiliser sur plusieurs appareils avec sa connectivité Bluetooth.
Seule l’utilisation de piles pourra en rebuter certains, mais est-ce un vrai défaut ?