Test Razer Ouroboros
Proposer une souris polyvalente, sans-fil, ambidextre et performante, voilà l’objectif que c’était donné Razer lors de la sortie fin 2012 de la Ouroboros. Une souris pour joueurs qui avait rapidement connu un large succès, jusqu’à se retrouver indisponible dans la plupart des boutiques suite à quelques soucis de logistique pour la célèbre marque.
Au programme de la Razer Ouroboros on retrouve donc un capteur laser pouvant atteindre 8200 DPI, un repose poignet réglable, des panneaux latéraux interchangeables, de nombreux boutons paramétrables via l’outil Razer Synapse 2.0 et la possibilité d’utiliser le périphérique avec ou sans fil.
Une souris qui s’annonce donc particulièrement complète, d’autant plus que cette dernière est aussi bien adaptée aux joueurs gauchers que droitiers, là où par exemple Logitech propose dans la majorité des cas des souris seulement destinées aux droitiers.
Pour autant, proposée à un tarif de base de 149.99€, l’Ouroboros possède-t-elle vraiment les qualités que l’on pourrait attendre d’une souris aussi chère ? Réponse dans notre essai complet et imagé.
Unboxing
Lorsqu’on achète un périphérique fleurtant avec la limite des 150€, une des premières attentes se tourne vers l’emballage et la présentation du produit, et avec l’Ouroboros, il faut avouer que Razer n’a pas fait les choses à moitié. Là où l’on trouve généralement des boites en carton, la marque propose sa souris sans-fil dans un cube transparent du plus bel effet. La souris est entièrement visible sous sa carapace de verre (enfin, de plastique plutôt), prostrée sur un véritable piédestal. En clair, la marque annonce la couleur avant même de commencer à déballer le produit : il s’agit bien là d’une souris Premium.
En ouvrant, non sans quelques difficultés, le cube transparent, un carton rectangulaire comprend les différents accessoires fournis avec la souris. On retrouve évidemment les traditionnels stickers de la marque, mais aussi :
- Un câble USB grâce auquel on pourra utiliser la souris en mode filaire, ou recharger la batterie de la souris via son dock
- Une paire d’ailettes que l’on pourra positionner sur les côtés droite et gauche de la souris
- Une batterie rechargeable de 2500mAh
- Guide de démarrage rapide
- Mode d’emploi
On trouvait également dans la première génération d’Orouboros un petit tournevis qui était utilisé pour régler la longueur de la souris, un peu à l’image des souris R.A.T. de MadCatz. Le produit de Razer a évolué de ce côté-là, et le réglable se fait maintenant sans le moindre outil, mais nous y reviendrons plus tard.
Comme expliqué plus haut, la souris en elle-même est présentée sur une sorte de piedestal, au milieu du cube transparent. Une fois libérée, on se croirait dans le prochain Batman, tant le design de cette dernière s’annonce futuriste et agressif. A noter qu’une seconde paire d’ailettes est déjà présente sur la souris, et qu’il donc possible de choisir la paire qui vous correspond le mieux. La première dispose de panneaux pour reposer votre pouce, alors que la seconde est plus classique mais intègre un grip pour une meilleure tenue.
Sous le socle de l’Ouroboros, on trouve également une sorte de dock/station d’accueil. Celui-ci dispose en fait de plusieurs fonctionnalités. En effet, il fait office de station de recharge pour la batterie de votre souris si vous utilisez celle-ci sans fil, mais aussi de transmetteur pour pouvoir justement jouer sans le moindre câble sur votre bureau.
Voyons maintenant la souris en elle-même d’un peu plus près.
Design et look
Nous citions tout à l’heure Batman pour définir les premières impressions visuelles lassaient par l’Ouroboros, mais sachez que ce n’est pas la seule source d’inspiration de la marque. En effet, Razer a avoué s’être inspiré aussi bien du superhéros que tout le monde connait, que de la célèbre marque de voiture Lamborghini et plus précisément du modèle Reventon. C’est donc sans surprise que cette souris propose un design atypique, particulièrement agressif, et il faut l’avouer, plutôt agréable pour les yeux. Posée sur son dock, elle fait clairement son petit effet sur votre « gaming station ».
Comme expliqué rapidement un peu plus haut, l’Ouroboros est une souris ambidextre, son design étant parfaitement symétrique. Elle pourra donc convenir aussi bien aux joueurs droitiers que gauchers, ce qui fait clairement une des forces du produit. Pour autant, son ergonomie générale et son confort ne sont pas vraiment les plus aboutis du marché, comme nous le verrons un peu plus tard.
Pour continuer sur le look de la souris, cette dernière est proposée dans des tons noirs mats, agrémentés de quelques touches de vert fluo via des LEDS disposés à différents endroits. Le tout semble relativement solide et devrait sans aucun doute résister à de très longues heures de jeu ou de bureautique. On notera quand même un léger jeu au niveau de la partie arrière de la souris, cette dernière étant ajustable en longueur et hauteur.
La souris dispose de deux boutons classiques pour les clics droits et gauches. Ces derniers sont relativement longs, mais surtout cliquables depuis le bout des doigts et non pas sur toute la longueur. Entre ces deux boutons, on retrouve une molette disposant d’un retro-éclairage vert, habituel avec la marque. L’effet est plutôt réussi, et la molette, cliquable évidemment, dispose d’une multitude de petits « picots » permettant d’assurer un certain grip. Cette dernière est relativement douce à faire tourner, et surtout très silencieuse.
Sous la molette, deux boutons permettant par défaut de gérer le DPI du capteur laser, afin d’ajuster celui-ci à la volée lors de vos parties. Il est évidemment possible de modifier les actions de ces boutons via le logiciel accompagnant la souris.
Sur chaque côté de la souris, deux boutons argentés permettent d’assigner des contrôles supplémentaires directement accessibles via le pouce. Ainsi, que vous soyez droiters ou gauchers, vous pourrez profiter de ces derniers. Evidemment, dans un sens ou dans l’autre, deux des quatre boutons deviennent difficilement utilisables. Il est d’ailleurs possible de désactiver les boutons de droite ou de gauche via deux petits switch placés sous la souris.
Deux autres boutons sont disponibles, bien qu’invisibles à l’œil nu. En fait, il est possible d’effectuer une pression au niveau du pouce, aussi bien à gauche qu’à droite, afin d’activer un bouton. Par défaut, ces deux boutons permettent de modifier la sensibilité de la souris (le DPI) pendant que ces derniers sont maintenus. Similairement à ce que l’on trouve sur la Logitech G502 Proteus Core, cette gâchette est particulièrement pratique sur les FPS, permettant de considérablement réduire la sensibilité du curseur lors de l’utilisation du zoom sur un snipper.
Toujours sur les côtés de la Razer Ouroboros, il est possible de choisir les ailettes que vous souhaitez utiliser. Ces dernières s’enlèvent et se placent très simplement grâce à trois aimants très puissants. La paire installée par défaut dispose de panneaux permettant de poser et maintenir votre pource, alors que la seconde paire ne dispose pas de panneaux, mais d’un grip améliorant la tenue et le maintien de la souris une fois entre les mains. Il est possible d’utiliser une ailette avec repose pouce d’un côté et une classique de l’autre, ce qui semble avoir le plus de sens.
La partie arrière de l’Ouroboros est entièrement ajustable. Vous pouvez tout d’abord régler la longueur de la souris, en enclenchant un bouton au dos de cette dernière puis en faisant coulisser le corps du périphérique le long d’un chemin cranté. Il est possible de complètement déloger cette partie de l’Ouroboros, et il sera d’ailleurs nécessaire de le faire lors de la première mise en route afin de venir placer la batterie.
En plus d’être ajustable en longueur, il est également possible de régler la hauteur du « capot » de la souris, la partie ou viendra logiquement se poser la paume de votre main. Une molette placée sous la souris permet de faire monter ou descendre celui-ci afin de s’ajuster parfaitement à votre anatomie.
Ces différents ajustements permettent à la souris de Razer de s’adapter à la grande majorité des personnes, peu importe votre main dominante et la taille de cette dernière. Aussi, en fonction de la hauteur choisie au niveau du capot, les adeptes du Claw Grip ou du Palm Grip devraient trouver leur bonheur.
Vue de face, l’Ouroboros présente sous ses deux boutons principaux des aérations n’étant pas sans rappeler celles des voitures sportives, et entre ces deux, on retrouve un port mini-USB qui pourra être utilisé pour brancher la souris si d’aventure vous vous retrouveriez avec une batterie à plat en pleine partie. L’autonomie restante est d’ailleurs affichée via trois barres rétroéclairées au centre de la souris.
Pour finir, quelques mots sur la station d’accueil proposé par Razer. Cette dernière, alimentée via un câble USB, permet donc de transmettre les données sans-fil de la souris, mais aussi de recharger cette dernière lorsque l’on viendra la placer dessus. Dans l’idée, on ne saura que vous conseiller de poser l’Ouroborous sur sa station quand vous ne l’utilisez pas, afin d’être toujours prêt pour plusieurs heures de jeu.
Sur le haut du dock, on retrouve deux ergots qui permettent de charger la batterie, mais aussi de maintenir en position la souris. Dessous, Razer utilise une matière un peu spéciale permettant à la station d’adhérer parfaitement à votre bureau. Ainsi, même si on bataille un peu à rentrer le périphérique du premier coup dans les deux ergots, aucune chance de faire tomber la station.
Ergonomie
Même s’il est possible de régler plusieurs aspects du design de la Razer Ouroboros, son ergonomie générale reste à mon goût plus que moyenne. Evidemment, du fait qu’elle soit ambidextre, cette dernière offre un confort inférieur à une vraie souris pour droitier par exemple.
Une fois sa batterie installée, la souris affiche 145g sur la balance, soit près de 50g de plus qu’une Razer Taipan par exemple. Pour autant, ce n’est pas tant le poids qui est dérangeant, puisqu’il s’agit parfois d’une réelle qualité pour ce genre de périphérique. Le réel problème d’ergonomie vient plus de la forme générale de l’Ouroboros, avec un profil relativement plat même en relevant son capot. De plus, les nombreux angles liés au design en lui-même de la souris finissent aussi par rendre le produit moyennement confortable. De plus, peu importe que réglage effectué au niveau de la longueur de la souris, il reste toujours un espace entre les boutons et celui-ci, laissant une partie de votre main sans le moindre support.
Pour autant, les gouts et les couleurs varient en fonction de chacun, et nombreux devraient y trouver leur compte. A l’utilisation, le fait que la souris puissent être utilisée aussi bien avec que sans fil offre une énorme liberté de mouvement et c’est un vrai plus niveau confort d’utilisation.
Pour faire simple, l’Orouboros à l’avantage d’être adaptable à tous et peu importe la position de votre main sur une souris, mais cette polyvalence se fait malheureusement au détriment du confort, qui sans être horrible, est loin d’être parfait. On lui préfèrera par exemple la Logitech G602 (aussi sans fil) pour de longues sessions de jeu.
Fonctionnalités et logiciel Synapse 2.0
Comme souvent avec ce type de périphérique, si vous souhaitez profiter pleinement de votre souris gaming sans fil, il est nécessaire d’installer le logiciel associé. Chez Razer, celui-ci se nomme Synapse 2.0 et il est directement téléchargeable depuis le site Internet de la marque. Aucun CD d’installation n’est présent dans la boite, mais bon, on image que ce n’est plus vraiment un problème en 2015.
Une fois téléchargé et installé, Synapse 2.0 se met automatiquement à jour, et après un petit reboot de votre ordinateur, vous êtes enfin prêt à configurer votre Orouboros dans les moindres détails.
Sur la page principale de Synapse 2.0 (l’image ci-dessous), il est possible de créer différents profils et associer à chaque bouton les actions de votre choix. Chaque profil peut être associé à un programme spécifique, afin que celui-ci s’active automatiquement lorsque vous lancer un jeu ou une application.
Pour chaque bouton, les différentes commandes disponibles sont classées dans plusieurs catégories, allant des fonctions de souris aux fonctions de claviers en passant par des macros, le réglage de la sensibilité ou encore le lancement de programme précis. La Razer Ouroboros disposent de 13 boutons au total, mais 12 sont configurables (il est impossible de modifier le clic gauche). En pratique cependant, les trois boutons du côté opposé à votre pouce ne sont pas vraiment utilisables, comptez donc plutôt 9 boutons paramétrables.
Il est possible de changer la vue de la souris afin d’accéder aux boutons présents sur le côté de celle-ci, afin de notamment paramétrer la sensibilité du bouton « snipping ».
Dans l’onglet « Performance », il est possible de régler les différents paramètres de la Razer Orouboros, comme le niveau de sensibilité, l’accélération ou encore la fréquence de scrutation (Pooling Rate).
La souris embarque un capteur laser 4G peut osciller par pas de 100DPI entre une sensibilité allant de 100 DPI à 8200 DPI, ce qui reste largement suffisant pour la majorité des utilisateurs, même avec des grosses résolutions d’écran ou sur du multi-screen. Il est possible de créer 5 niveaux de sensibilité, sur lesquels vous pourrez naviguer à la volée depuis les boutons présents sur la souris. Le polling rate peut lui être réglé à 125Hz, 500Hz ou 1000Hz.
Le troisième onglet, « Eclairage » permet comme son nom l’indique de régler la luminosité des différentes LEDs présentent sur l’Ouroboros. Il est possible d’attribuer différentes puissances d’éclairage lorsque la souris est branchée ou non. Aussi, une option permet de désactiver l’éclairage quand votre écran est éteint.
L’onglet « Calibrage » est utilisé pour calibrer le périphérique en fonction de la surface d’utilisation. Il est possible de choisir directement un des tapis de la marque, ou bien de rajouter votre propre tapis puis de calibrer la souris à celui-ci. Sur cet écran, il est également possible de gérer la portée de soulèvement de la souris.
Enfin, le dernier onglet « Alimentation » permet d’affecter une mise en veille automatique de la souris après un certain laps de temps, ou encore de gérer l’affichage du niveau d’autonomie restant sur l’Ouroboros.
Sur la partie haute de Synapse 2.0, il est possible de rentrer dans une page « Macros » permettant, comme vous l’avez compris, d’enregistrer des macros que vous pourrez ensuite affecter à un bouton de votre souris. Comme sur la plupart des logiciels accompagnant les périphériques de gamers, l’enregistrement se fait très simplement, et il n’y a rien de spécial à signaler ici.
Pour finir sur Synapse 2.0, Razer a récemment fait l’ajout d’une partie « STAT. » permettant d’obtenir des statistiques détaillées et des heatmaps complets de vos sessions de jeu. Dans l’idée, cette fonctionnalité permet d’en connaitre un peu plus sur votre façon d’utiliser votre périphérique. Il est ainsi possible de découvrir votre nombre de touches pressées, vos différents temps de jeu, la distance parcourue par votre curseur ou encore d’analyser des heatmaps afin de suivre les zones réellement importantes sur votre écran. On vous ajoute une petite vidéo de présentation ci-dessous pour mieux comprendre tout ça (en anglais).
Performances
Il est maintenant temps de passer à l’action, et puisque l’Ouroborous est pensée pour être utilisée par tous, et sur tous mes types de jeux, nous avons testé cette dernière sur une grande variété de titres. De League of Legend en passant par Counter Strike GO et Starcraft 2 ou encore Final Fantasy XIV, voici notre bilan après quelques longues heures à ses côtés.
La Razer Ouroboros s’en sort le mieux sur les FPS, notamment grâce à sa gâchette permettant de diminuer le DPI pendant quelques instants afin d’améliorer votre précision. Les headshots ne se font pas attendre, même si à l’utilisation on préfère celui-ci de la G502 de Logitech.
Sur StarCraft II cependant, la souris de Razer ne sera probablement pas le premier choix. Les boutons sont vraiment sensibles et il arrive parfois de cliquer par erreur sur l’un d’entre eux, ce qui peut causer d’énormes changements pendant une partie.
Sur les MMO, comme FFXIV, la souris vient vite à manquer de bouton par rapport à des produits comme la Logitech G600 ou la Razer Naga par exemple. Pour autant, cette dernière s’en sort quand même plutôt bien, puisqu’il sera possible d’attribuer les boutons de DPI à d’autres actions.
Dans l’ensemble, le capteur laser 4G (Avago ADNS-S9818) fonctionne très bien, la souris répond parfaitement aux mouvements et affiche une très bonne précision. On notera cependant quelques ralentissements lorsqu’on switch de DPI en pleine partie, ce qui peut être parfois gênant. L’utilisation sans-fil ne semble pas proposer de problème, avec un taux de réponse de 1ms.
Reste la question du confort, qui vient un peu gâcher le plaisir d’utilisation, en tout cas pour ma part. L’Ouroboros ne fait pas mal en soit, mais la fatigue peut se faire sentir sur des sessions relativement longues. Aussi, les nombreux angles de la souris n’aident pas vraiment à se sentir complètement à l’aise lorsque l’on joue. Les adeptes du Claw Grip ou du Fingertip Grip n’auront peut-être pas ces soucis, mais seront probablement eux un peu dérangés par le poids de la souris.
Avant de conclure, un petit point sur l’autonomie du mulot. Razer annonce jusqu’à 12 heures de jeu en continu, ce qui reste acceptable mais très très loin d’une Logitech G602 (qui ne propose pas de batterie rechargeable cependant). En pratique, comptez plutôt une dizaine d’heures pendant le jeu, et un peu pour une utilisation « classique ». Si par hasard vous veniez à jouer pendant plus de 10 heures d’affilées (ce que l’on vous déconseille hein), notez qu’il reste possible à tout moment de brancher la souris pour continuer à l’utiliser. Dans les autres cas, il faudra juste penser à placer celle-ci sur sa station lorsque vous ne l’utilisez pas afin d’assurer une bonne autonomie avant chaque partie.
Conclusion
La Razer Ouroboros n’est pas un mauvais produit, au contraire, elle tranche avec la concurrence en proposant une très grande polyvalence. A la fois souris filaire ou sans fil, son design est particulièrement beau et ajustable à la majorité des joueurs, grâce à une symétrie parfaite et des parties amovibles et réglables. Pour autant, le confort n’est pas aussi bon que ce que l’on pourrait attendre d’une souris à presque 150€. A côté de ça, ses fonctionnalités sont très nombreuses, notamment grâce aux différents boutons placés sur la souris et le logiciel Synapse 2.0 particulièrement complet.
De nombreux joueurs ne jurent que par l’Ouroboros, plus versatile que la plupart des autres souris gaming, mais pour notre part, la question du confort est un point plus qu’essentiel dans le choix d’un périphérique de jeu. Si vous êtes fan de son design, que le prix n’est pas un frein, elle reste néanmoins une très bonne souris. Pour les autres, des alternatives plus confortables, moins chère (et certes moins polyvalentes) sont disponibles, aussi bien chez la marque que chez la concurrence.