Test Razer BlackWidow Chroma
Razer a pour habitude de faire évoluer chaque année ses produits, et la gamme de claviers pour gamer BlackWidow en est un exemple concret. Evoluant depuis maintenant plusieurs générations, cette nouvelle version estampillée Chroma reprend les bases du BlackWidow Ultimate 2014 et y ajoute une fonction particulièrement avancée de rétroéclairage sur une palette de 16 millions de couleurs. Pour rappel, nous avons déjà testé un produit de cette gamme Chroma, le casque Razer Kraken 7.1.
Pour ceux ne connaissant pas forcément les anciennes versions de ce clavier, petit rappel. Il s’agit d’un clavier mécanique (à la différence des claviers à membranes donc) spécialement destiné aux joueurs, offrant un design dans l’ensemble plutôt robuste et surtout particulièrement fun, grâce à l’intégration d’un rétroéclairage multicolore.
Pour cette nouvelle version, pas d’interrupteurs Cherry MX, mais des interrupteurs « maison », les Razer Green. Dans l’idée, ces derniers sont très proches des Cherry MX Blue (avec seulement 5g de différence niveau résistance). Mais nous reviendrons en détails sur tout ça un peu plus bas.
Proposé à un tarif de base de 199.99€, le BlackWidow Chroma n’est clairement pas donné, comme la majorité des claviers mécaniques pour joueurs. Il s’agit cependant d’un tarif « retail » et il est souvent possible de le trouver aux alentours de 150€ en ligne, et notamment chez Amazon.
Les différentes versions du Razer BlackWidow
Avant de rentrer plus en détails sur la version Chroma qui nous intéresse aujourd’hui, petit tour d’horizon de la famille BlackWidow chez Razer. Evoluant depuis plusieurs années, le dernier modèle phare de la gamme était le BlackWidow Ultimate 2014. Ce dernier est en fait très proche du Chroma, avec comme principale différence un rétroéclairage beaucoup moins paramétrable.
On retrouve également une version classique du Razer BlackWidow, ne disposant ni de rétroéclairage, ni d’une connectique supplémentaire sur sa tranche (à savoir, un port pour votre casque, votre micro et un port USB). L’avantage de cette version, c’est bien évidemment son prix, puisqu’il est souvent disponible aux alentours des 80€.
En plus de ces trois modèles, on retrouve également des variantes répondants aux doux noms de « Stealth » et « Tournament Edition ». Les versions « Stealth » disposent d’interrupteurs différents, les Razer Orange, disposant d’une résistance de 45 g et étant clairement plus silencieux que les Razer Green. Les modèles « Tournament » sont en fait des modèles simplifiés mais bien plus compacts et transportables. Pensés pour les joueurs se déplaçant souvent, le clavier numérique, les touches de macros et les connecteurs disparaissent de ces versions.
Vous l’aurez compris, il y a l’embarras du choix et chaque joueur devrait pouvoir trouver clavier à ses mains. La marque propose d’ailleurs un outil simple permettant de facilement comparer jusqu’à trois de leurs claviers, c’est par ici.
Mais pour l’heure, place à notre essai du jour, le BlackWidow Chroma.
Unboxing
Le clavier est livré dans une large boite rectangulaire et cartonnée, reprenant comme bien souvent les couleurs phares de la marque, à savoir du noir et le vert fluo cher à Razer.
La première chose qui frappe, c’est le poids ! Si vous aviez l’habitude des claviers premiers prix, vous allez avoir une sacrée surprise. Sur la face avant, on retrouve une large photo du clavier, avec un petit encart laissant accessible les 4 touches directionnelles. Surtout pratique pour ceux souhaitant connaître la sensation des touches mécaniques à interrupteurs Razer Green ainsi que le bruit du clavier.
En retournant la boite, on retrouve une seconde image du BlackWidow Chroma et une présentation de ses principales fonctionnalités. Une large partie est également réservée à la description des interrupteurs mécaniques de la marque, apparemment spécialement conçus pour les joueurs.
En ouvrant, on tombe donc nez à nez avec le clavier. Le câble est bien rangé dans un compartiment en carton, et sous le clavier on retrouve une pochette cartonnée avec à l’intérieur un manuel d’utilisation, des autocollants à l’effigie de la marque, et deux petits slides nous parlant de l’esprit de la marque. A la différence de la version « Tournament », pas de sacoche de transport dans la boite.
Design & Look
Les premières impressions concernant le Razer BlackWidow Chroma sont plutôt positives. Le clavier ainsi que les touches sont recouvert d’un rêvetement noir mat du plus bel effet, et je dois avouer préférer ça plutôt que les claviers brillants. A l’utilisation, les touches ne marquent pas, j’entends par là qu’aucune trace de doigt n’est visible aussi bien sur le clavier que les touches, et qu’il semble parfaitement résister aux égratignures.
Ses dimensions sont similaires à celles de la version Utlimate 2014, avec 475mm de longueur pour 177m de largeur et 20mm de profondeur. Le clavier ne dispose pas de repose poignet, à la différence de ses deux principaux concurrents, le Corsair K70 RGB et le Logitech Orion Spark G910. Sur la balance, nous en parlions brièvement durant l’unboxing, le BlackWidow Chroma affiche un poids impressionnant de 1.5kg, autant vous dire qu’il ne bronche pas trop une fois posé sur votre bureau.
Vue de haut, difficile de réellement différencier cette version Chroma de la version Ultimate 2014. Au final, clavier éteint, il est nécessaire de retourner celui-ci pour les différencier, grâce à la plaque présentant le numéro de série et le modèle. La disposition des touches ainsi que leur design est similaire, mais est-ce vraiment un mal ? La version 2014 a déjà fait ses preuves auprès de milliers de joueurs, alors pourquoi vouloir révolutionner une équipe qui marche.
Comme sur de nombreux claviers, une touche Fn permet de disposer de fonctions alternatives au niveau des touches F1 à F12. En la maintenant, il est par exemple possible de gérer le volume sonore avec les touches F1 à F3, de gérer vos listes de lecture via les touches F5 à F7, ou encore de lancer l’enregistrement de Macro ou d’activer le mode « Gaming » via les touches F9 et F10. Enfin le rétroéclairage peut être diminué ou augmenté via les touches F11 et F12.
Sur la partie gauche du clavier, on retrouve également 5 touches de raccourcis Macro, numérotées de M1 à M5. Vous pourrez grâce à ces dernières affecter des fonctions spécifiques ou des macros enregistrées, via le logiciel Razer Synapse 2.0. Plus de détails sur tout ça un peu plus tard dans l’article. Petite précision, si vous n’avez pas l’habitude d’avoir des touches supplémentaires sur la gauche de votre clavier, un petit temps d’adaptation est souvent nécessaire, car il est possible que vous cliquiez sur ses raccourcis plutôt que Shift ou Tab lors de vos premières utilisations. Mais pas d’inquiètes, on prend rapidement le coup.
Enfin, dans le coin supérieur droit, des indicateurs lumineux permettent de mettre en avant les classiques modes Caps-Lock, Arrêt Défilement ou encore Gaming (désactivant les touches Windows). Les LEDs s’illuminent à travers la coque du clavier, l’effet étant plutôt sympathique mais pas tant visible que ça selon la position des yeux.
Petit regret, à la différence du K70 RGB de Corsair ou du G910 de Logitech, le Razer BlackWidow Chroma ne dispose pas d’une molette pour gérer le volume sonore. Un manque qui pourra clairement se faire sentir si vous avez l’habitude d’utiliser ce type de commande.
Sur la tranche droite du clavier, on retrouve une connectique similaire à celle déjà présente sur la version Ultimate. A savoir, un port audio permettant de venir brancher votre micro-casque gaming préféré, un port pour microphone, ainsi qu’un port USB 2.0. Des connectiques bien pratiques, qui permettent d’éviter de devoir toujours fouiller derrière sa tour pour venir brancher son casque ou une clé USB.
En retournant le clavier, on peut distinguer cinq patins (quatre dans les angles et au milieu) permettant d’assurer une bonne stabilité même pendant vos parties sous haute tension. Deux pieds permettent également d’incliner le clavier. De base, celui-ci mesure 20mm à l’avant et 34mm à l’arrière. En utilisant les pieds, sa partie supérieure se retrouve alors à une hauteur de 50mm par rapport à votre bureau. La question du confort varie ensuite en fonction des préférences de chacun, pour ma part j’opte plutôt pour des pieds relevés.
Dernier point concernant le design, le câble. Ce dernier est relativement épais, mais étonnamment flexible. D’une longueur de 2m, il dispose à son extrémité de 4 connecteurs. Deux connecteurs USB permettent d’alimenter le clavier, une sortie audio et une entrée micro. Tous ses connecteurs disposent d’une longueur suffisante pour pouvoir être branchés à peu près partout où vous le souhaitez sur votre tour.
Dernier point concernant le design et le look du clavier, son rétroéclairage évidemment. Il s’agit là de la différence fondamentale entre la version Ultimate de 2014 et cette version Chroma, puisque chaque touche dispose d’un rétroéclairage paramétrable sur une palette de 16 millions de couleurs. En pratique, l’effet est vraiment sympathique et rivalise parfaitement avec les autres claviers RGB du marché. On vous explique le fonctionnement de tout ça dans la suite de l’article de l’article.
Fonctionnalités et Razer Synapse 2.0
Comme expliqué juste au-dessus, la grande nouveauté de cette version du BlackWidow est bien évidemment son rétroéclairage multicolore. C’est la particularité principale de la nouvelle gamme Chroma chez Razer, avec des LEDs pouvant s’illuminer sur une énorme palette de 16 millions de couleurs.
En pratique, tout ça est vraiment du plus bel effet et peut se régler depuis le logiciel du constructeur, Razer Synapse 2.0. Si vous avez déjà des produits de la marque, pas besoin de réinstaller ce dernier. Il suffit de brancher votre clavier et la mise à jour se fait automatiquement. Une fois terminée, il est par contre nécessaire de redémarrer votre ordinateur. Pour les autres, il faudra télécharger l’outil directement sur le site de Razer, puisque aucun CD d’installation n’est présent dans la boite.
Le logiciel dispose de trois grandes parties : clavier, macros et statistiques. Dans la première, vous pourrez personnaliser les touches du clavier, gérer le rétroéclairage ainsi que le mode « jeu ». Puisque nous en parlions juste au-dessus et qu’il s’agit de la grande nouveauté, commençons par le rétroéclairage.
Dans cette partie, vous pouvez choisir différents modes de rétroéclairage proposés par défaut, ou bien paramétrer en détails chaque touche à l’aide du « Configurateur Chroma ». De base, six modes sont proposés.
Le premier mode, « Respirant », permet comme son nom l’indique d’illuminer les différentes touches par intervalles réguliers. Il est possible de choisir 2 couleurs, ou bien de sélectionner aléatoirement ces dernières.
Le second mode, « Réactif », illumine les touches que vous activez pendant quelques secondes. Il est possible de choisir la couleur ainsi que la durée d’illumination.
Le troisième mode, « Cycle de couleur », illumine entièrement votre clavier en alternant selon les couleurs de l’arc-en-ciel. L’effet est plutôt réussi !
Le quatrième mode, « Statique » est plus classique, puisqu’il permet d’affecter la couleur de son choix de façon permanente à toutes les touches du clavier.
Le cinquième mode, « Vague », est assez particulier. Il illumine les touches du BlackWidow Chroma à la manière d’une vague de couleurs pouvant défiler vers la droite ou la gauche.
Enfin, le sixième mode, « Ondulation » créer une sorte d’onde lumineuse de la couleur de votre choix, s’activant depuis la dernière touche cliquée et partant vers les extrémités du clavier.
Tout ça n’est pas forcément très parlant, alors voici une petite vidéo présentant les différents modes d’éclairage.
En plus de ces modes proposés par défaut, il est également possible de personnaliser dans les moindres détails le rétroéclairage des touches. Pour cela, Synapse 2.0 dispose d’un outil appelé « Configuration Chroma ».
En l’ouvrant, plusieurs profils sont présentés (FPS, MMO, MOBA et RTS) et il est possible de choisir l’effet et la couleur de chacune des touches du clavier. Il est également possible d’importer directement des profils créés par d’autres utilisateurs. Le configurateur est vraiment complet, et si vous avez une heure à perdre, il est possible de créer un rétroéclairage qui correspond parfaitement à vos goûts.
Dans l’onglet « Personnaliser », vous pouvez affecter une fonction spécifique à chaque touche du Razer BlackWidow Chroma. Si en règle générale la plupart des outils pour clavier gaming permettent d’affecter des actions spécifiques seulement aux touches additionnelles, ici toutes les touches peuvent être paramétrées, à l’exception de la touche Fn.
Pour cela, il suffit de passer le curseur sur la touche de votre choix et de cliquer dessus. Une fênetre s’ouvre alors, et vous pouvez affecter une fonction de clavier, de souris, une macro ou encore un raccourcis vers une application. Une fois vos paramètres enregistrés, il est possible de les affecter à un profil particulier ainsi que d’associer un programme spécifique et un raccourci à chaque profil. Par exemple, vous pouvez charger automatiquement un profil de touches et d’éclairage lorsque vous lancez Dota 2, puis charger un second si vous lancez Excel.
Le dernier onglet de la partie « Clavier » est nommé « Mode Jeu » et permet en fait de régler les différentes touches et combinaisons de touches qui seront automatiquement désactivées lorsque le mode est actif. Exit donc les retours intempestifs sur le bureau en pleine partie si un de vos doigts glisse sur la touche Windows.
Je passe rapidement sur les deux autres parties du logiciel, « Macros » et « Stats ». L’onglet Macro permet comme son nom l’indique d’enregistrer simplement des suites de touches et de déplacements, alors que l’onglet Stat permet d’obtenir des indications complètes sur votre utilisation du clavier. Il est ainsi possible d’obtenir une sorte de mapping des touches les plus utilisées.
Je pense avoir fait le tour des fonctionnalités et de l’outil, si vous avez des questions supplémentaires n’hésitez pas à utiliser les commentaires en bas de l’article. Place maintenant aux performances du clavier, car celui-ci a beau être particulièrement réussi question design et fonctionnalités, encore faut-il qu’il fonctionne correctement pendant le jeu.
Performances et interrupteurs mécaniques Razer Green
Les joueurs ayant l’habitude d’utiliser des claviers mécaniques se tournent généralement vers des modèles proposant des interrupteurs Cherry MX Blue. Pour son modèle BlackWidow, Razer utilise ses propres interrupteurs mécaniques, les Razer Green (tactile et bruyant) et les Razer Orange (tactile et silencieux, réservés aux versions « Stealth »).
Dans l’idée, les switchs Razer Green sont très proches des Cherry MX Blue. Ils sont basés sur des interrupteurs de la marque Kailh, réputée pour proposer des copies des Cherry MX. Il est d’ailleurs possible de remplacer les interrupteurs avec des réels Cherry si vous le souhaitez.
Le marque semble plutôt fière de ses nouveaux interrupteurs et les présente comme une alternative supérieure aux Cherry MX Blue. Côté techniques, les Razer Green demandent une pression d’activation de 50g, alors que les MX Blue sont à 45g. Une différence au finale très peu notable en pratique.
La distance d’activation des touches mécaniques est de 1.9mm pour les Razer et 2.2mm pour les MX Blue, alors que le point de réinitialisation est affiché à 0.4mm du côté de Razer et 0.7mm du côté de Cherry. Aussi, la marque annonce une longévité de 60 millions de frappes, contre 50 millions pour un interrupteur classique (bon, ça on l’avoue c’est plutôt compliqué à vérifier de notre côté).
En pratique, les interrupteurs mécaniques du BlackWidow sont censés permettre une meilleure réactivité notamment lors des doubles clics. Pour autant, à moins d’être véritable un des 10 meilleurs joueurs mondial de CS:Go ou StarCraft II, peu de chances que vous vous rendiez compte de la différence entre ces derniers et des Cherry MX Blue.
Ce n’est vraiment pas une mauvaise chose en soit, puisque à l’essai le Razer BlackWidow Chroma se comporte vraiment bien. Si vous êtes un amateur de touches « Clicky », alors c’est un vrai plaisir de joueurs avec ce clavier mécanique ou de rédiger vos plus belles proses. Attention cependant, les néophytes de ce type d’interrupteurs doivent être prévenus, c’est particulièrement bruant. Si vous avez l’habitude d’avoir d’autres personnes autour de vous pendant vos parties, ces dernières risquent rapidement de vouloir jeter votre clavier par la fenêtre.
Durant les jeux, les touches répondent parfaitement, comme avec la majorité des claviers mécaniques. Si vous êtes habitués aux claviers à membrane, ça devrait vous changer ! On pourrait cependant regretter l’absence d’un repose-poignet, notamment sur les longues sessions où la fatigue peut commencer à se faire sentir.
Conclusion
Avec son tarif pouvant atteindre les 199€, le Razer BlackWidow Chroma est sans surprise un des claviers les plus chers du marché. Le prix à payer pour pouvoir profiter d’un rétroéclairage particulièrement réussi ajouté à un clavier mécanique qui a déjà su faire ses preuves après de nombreux joueurs.
En concurrence directe avec le Corsair K70 RGB et le Logitech Orion Spark G910, le modèle de Razer dispose de nombreux atouts pour faire pencher la balance en sa faveur. Tout d’abord, son design, outre l’éclairage, est relativement sobre et surtout très robuste. Ensuite, un logiciel performant permettant de personnaliser le périphérique dans les moindres détails.
Reste maintenant la question des performances. Utilisant des interrupteurs mécaniques réputés pour être moins chers que les Cherry MX (mais pas forcément moins performants), pourquoi le prix n’est-il pas répercuté chez le consommateur ? Le modèle de Corsair est lui équipé de Cherry MX Blue, dispose d’un repose-poignet, d’une molette pour le volume et se place dans la même gamme de prix.
Le choix se fera principalement en fonction de vos goûts et de votre budget, les différents modèles de claviers mécaniques RGB étant finalement relativement proches et tous très performants. Souvent disponible sous la barre des 150€ via différentes offres promotionnelles, le BlackWidow Chroma devient alors bonne affaire. Enfin, si la personnalisation des LEDs n’est pas une priorité pour vous, optez plutôt pour la version Ultimate 2014, similaire en termes de performances et moins chère.
Je l’ai acheté, et j’ai trouvé un gros défaut à mon goût … Ca a l’air de rien, mais toutes les touches s’allument sauf que les touches &é »‘(-è_çà)= n’allument que le caractère principal (les numéros) donc quand on veut taper dans le noir on doit savoir où les différents caractères (notamment les é et è) se situent, pareil pour la touche fn qui n’a aucun éclairage, de manière générale lorsqu’une touche permet de taper deux caractères différents il n’y a que le caractère « shift » qui s’allume et c’est très dommage.