Aorus K9
Si Aorus s’est fait un nom sur le marché des produits hardware avec ses cartes mères, cartes graphiques et ordinateurs portables, la marque à l’aigle propose depuis quelques mois maintenant de nouveaux produits et notamment une gamme complète de périphériques à destination des gamers.
On vous propose ainsi de découvrir aujourd’hui le clavier Aorus K9 qui n’est autre que le modèle le plus cher de la gamme du constructeur. Au menu : un design imposant, des switches Flaretech opto-mécaniques et un éclairage RGB entièrement personnalisable.
Le K9 est proposé au tarif plutôt élevé d’environ 170€ au moment où nous écrivons ces lignes et aura fort à faire pour trouver sa place sur ce marché ultra-concurrentiel. Après une dizaine de jours à ses côtés, on fait le point.
- Temps de réponse de 0, 03 ms
- Ultra durable - 100 millions de frappes
- N-Key Rollover
Unboxing
La boite du K9 reprend le code couleur de la marque avec une multitude des rappels orange un peu partout. Celle-ci présente les différentes fonctionnalités du clavier ainsi que les technologies utilisées.
À l’intérieur, on retrouve le clavier, accompagné d’un petit outil qui permettra d’extraire les keycaps ainsi que les switches qui sont eux aussi amovibles. Aorus fournit également 9 keycaps supplémentaires ainsi que neuf switches de remplacement pour les touches ZQSD, les flèches directionnelles et la touche Echap.
Détail amusant (ou pas), si le clavier est bien en version AZERTY, ce sont des keycaps supplémentaires pour clavier QWERTY qui sont fournies…
Design & Ergonomie
Du côté du design, Aorus a fait clairement dans la sobriété. On retrouve donc un châssis frameless en plastique dur sur lequel est installée une large plaque métallique. Un combo qui assure une extrême rigidité à l’ensemble tout en proposant un poids plutôt conséquent de presque 1.2 kg.
Visuellement, le K9 est entièrement noir, que ce soit le châssis ou les touches en elles-mêmes. Les seules excentricités visuelles seront donc apportées par l’éclairage RGB qu’on retrouve au niveau des keycaps, du logo de la marque en haut à droite ainsi que sous la barre espace.
Le clavier devrait donc pouvoir s’accorder sans trop de difficultés à la plupart des setup tout en se montrant assez discret et compact. Notez néanmoins que la marque ne fournit pas de repose-poignet, ce qui aurait pu être appréciable compte tenu de la relative épaisseur de l’ensemble.
Cette simplicité se retrouve également au niveau de l’agencement du K9, qui ne propose aucune touche supplémentaire pour d’éventuels macros ou raccourcis multimédias. C’est un peu dommage pour un clavier dont le prix avoisine les 170€.
Côté connectique, on profite ici d’un câble USB tressé d’un peu moins de 2 mètres. C’est un petit peu juste selon nous pour ranger proprement les câbles sur un bureau large comme celui que nous utilisons. Un système de cable management est par contre présent sous le châssis afin de l’adapter à chacune des configurations.
Toujours sous le châssis, Aorus a choisi d’équiper son K9 de 5 patins antidérapants qui, combinés avec les 1.2 kg du clavier, assurent une adhérence parfaite sur notre bureau. Deux petits pieds, eux aussi équipés de patins permettront de surélever légèrement l’arrière du châssis.
Vous l’aurez compris, sur l’aspect purement visuel et ergonomique, le clavier Aorus K9 ne révolutionne pas le genre. S’il fait dans la simplicité sur tous les points, il a au moins le mérite de proposer une finition soignée et une robustesse à toute épreuve.
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Fonctionnalités et logiciel Aorus Engine
Comme on l’a vu dans la partie précédente, point d’excentricités au niveau des fonctionnalités de ce clavier Aorus K9. On profitera seulement de quelques raccourcis multimédias à l’aide de l’habituelle touche “Fn” que l’on retrouve sur les plupart des claviers dépourvus de touches dédiées. On a également droit à une touche qui permet la désactivation de la touche Windows. Pratique pour éviter un retour au bureau en pleine partie.
Heureusement, on pourra se tourner vers la suite logicielle Aorus Engine pour configurer un peu tout cela. Soyons clairs, Aorus a encore du chemin à parcourir sur ce point. Le pilote de la marque est loin (très loin) d’être aussi complet qu’un Razer Synapse ou un SteelSeries Engine.
Ici, il faudra se contenter d’un outil d’enregistrement des macros et d’un menu permettant de réattribuer les touches une à une. On peut alors leur attribuer différentes fonctions comme des macros ou autres raccourcis prédéfinis. Ce sont les seuls et uniques aspects fonctionnels du clavier que l’on pourra venir personnaliser. Là encore, Aorus va à l’essentiel.
Le K9 dispose par contre d’un rétroéclairage touche par touche qui sera contrôlé par un outil intégré qui n’est autre que “RGB Fusion”. Celui-ci permet de gérer tous les éclairages RGB de tous les produits de la marque.
On a ici la possibilité d’activer une synchronisation lumineuse entre tous les produits compatibles, mais le logiciel nous laisse également paramétrer chacune des touches de façon indépendante. Différents effets animés sont également de la partie afin de donner un peu plus de vie à l’ensemble.
Tous les réglages proposés par le Aorus Engine sont évidemment enregistrables au sein de profils. Il n’est par contre pas possible de switcher entre les différents profils de façon automatique en se basant sur le jeu ou l’application en cours d’exécution. Dommage.
Enfin, pour conclure sur le logiciel Aorus Engine, on a de notre côté constaté pas mal de bugs et blocages lorsque l’on modifie certaines options. C’est notamment le cas lorsque l’on active les options de synchronisation lumineuse où il arrive parfois que les périphériques ne répondent plus pendant quelques secondes.
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Performances
Côté performance, Aorus a choisi de faire confiance à Flaretech pour la livraison de ses interrupteurs. On est ici face à des switches optiques « Red », qui s’inspirent évidemment des classiques CherryMX Red. En parallèle et comme expliqué brievement un peu plus haut, la marque propose également 9 touches supplémentaires, cette fois-ci équipée d’interrupteurs « Blue ». Une particularité plutôt rare sur le secteur, où l’on retrouve parfois des keycaps additionnelles mais rarement des interrupteurs alternatifs.
Les choix des touches sont néanmoins assez étranges. Si l’on retrouve bien les touches AWSD (et non pas ZQSD malgré le layout Azerty…), on se demande bien ce que les joueurs pourront faire d’une touche Echap et de flèches directionnelles. Quitte à vouloir jouer la carte de la polyvalence, on aurait aimé retrouver d’autres touches largement plus utilisées par les joueurs, comme les touches Maj, Tab, Espace ou tout simplement 1-2-3-4-5.
Concernant le changement des interrupteurs, l’opération se réalise très simplement via une pince en plastique livrée dans la boite.
Dans la pratique, les touches optiques proposent une course de 4mm avec un point d’activation à 2 mm. La force d’activation nécessaire est similaire à ce que l’on retrouve habituellement avec 55 grammes. Là où l’ensemble se démarque, c’est au niveau de la vitesse de debounce qui n’est que de 0,03 ms.
Le “Debounce Time”, c’est quoi ?La vitesse de debounce est une variable qui indique la durée au bout de laquelle l’interrupteur est de nouveau actionnable. En somme, plus cette durée est faible, plus le clavier sera réactif et conviendra donc aux actions les plus rapides.