Test SteelSeries Siberia 150
Après notre récent essai du Siberia 200, c’est au tour du SteelSeries Siberia 150 de passer entre les mains de l’équipe de GamerTech. Présenté comme un modèle d’entrée de gamme, le Siberia 150 est en quelques sortes le remplaçant du Siberia RAW Prism. Très proche du modèle Siberia 100 (le moins cher de la gamme), il se démarque par la présence d’en éclairage RGB sur chacune de ses oreillettes ainsi que par une connexion via USB plutôt que les connectiques classiques 3.5mm.
- steelseries
- Pour joueurs exigeants
- Produit performant
Dans l’idée, le Siberia 150 est donc avant tout pensé pour les joueurs PC/Mac, et ces derniers pourront profiter de sa compatibilité avec le logiciel SteelSeries Engine V3. Proposé au tarif constructeur de 59.99€, il devrait permettre aux joueurs disposant d’un budget limité de s’équiper d’un micro-casque confortable et performant.
Face à des concurrents comme l’HyperX Cloud II (voir le prix) ou encore le Logitech G430 (voir le prix), le Siberia 150 peut-il s’imposer sur l’entrée de gamme des casques gaming ? Réponse dans la suite de notre article un test complet et imagé après une dizaine de jours à ses côtés.
Unboxing
Le Siberia 150 est proposé dans un packaging plutôt compact, reprenant les codes couleurs habituels de la marque. Des tons sombres agrémentés de touches orangés, pas de soucis, on est bien sur un produit SteelSeries. La face avant présente une large photo du casque, alors que la partie verso reprend un peu plus en détails les principaux atouts de ce dernier. Au programme, les promesses d’un excellent confort, d’une partie sonore détaillée ou encore d’une personnalisation de ses zones d’éclairage.
Comme souvent avec les modèles les plus abordables, il ne faut pas ici s’attendre à un bundle particulièrement complet. Le casque est en effet accompagné du strict minimum, à savoir un feuillet de démarrage rapide et…c’est tout. Un adaptateur USB vers 3.5mm ou Mini-USB aurait pu avoir du sens afin de permettre une connexion vers les mobiles ou les consoles, mais pour ça il faudra plutôt s’orienter vers les modèles Siberia 100 ou 200.
Design & Ergonomie
En termes de construction, le Siberia 150 reprend dans les grandes lignes le design du Siberia RAW Prism. On est donc en présence d’un casque au lignes plutôt discrètes, avec à première vue un look passe-partout notamment dû à la présence d’un microphone intégré et non pas sur perche comme de nombreux modèles.
Principalement en plastique, le casque se démarque dans un premier temps par son poids extrêmement faible, laissant présager un bon confort une fois sur la tête et les oreilles. Avec environ 250 g sur la balance, il devrait effectivement rapidement se faire oublier, même si certains pourront reprocher un léger aspect cheap à l’ensemble. Pour autant, si vous avez l’habitude de prendre soin de vos affaires, pas de raison que le Siberia 150 rende rapidement l’âme puisque les plastiques apparaissent à première vue solides et résistants. Et on vous rappelle que l’on est sur un modèle disponible pour moins de 60€, inutile donc de s’attendre à des miracles en termes de finitions.
Dans les détails, le casque dispose d’un arceau de taille moyenne, badgé du logo SteelSeries sur sa face extérieure. Relativement flexible, il intègre sur sa face intérieur un épais rembourrage en mousse recouvert d’un similicuir noir. Quelque chose de bien plus classique que le système du Siberia 200, mais l’ensemble reste tout à fait correct.
Un système coulissant, toujours en plastique, permet d’ajuster la taille du casque en fonction de la morphologie de chacun. Tout le monde devrait pouvoir y trouver son compte, même les plus « grosses » têtes. Plus bas, des plastiques orangés indiquent le sens de port du Siberia 150 via les lettres L et R.
La partie basse de l’arceau se prolonge ensuite vers le support des larges oreillettes du micro-casque. C’est ici que l’on retrouve une des principales différences entre le modèle Siberia 100 et 150, avec l’intégration d’un cercle rétroéclairé dont la couleur pourra être personnalisée depuis le logiciel du constructeur.
L’aspect est là-encore plutôt épuré, avec un revêtement légèrement granuleux faisant le tour de cette zone lumineuse, et un plastique plus sobre estampillé SteelSeries sur la partie centrale. Sur le côté gauche, le bas de cette partie centrale intègre d’ailleurs un bouton caché, permettant à tout moment de désactiver le microphone du casque. Un micro directement intégré au casque, seulement visible via une légère excroissance. On reviendra plus tard sur ses performances, mais en règle générale ce type de micro n’est pas forcément le plus adapté selon les situations et les bruits environnants.
Les oreillettes sont montées sur des pivots, offrant une certaine liberté afin d’ajuster parfaitement le casque aux oreilles. Une petite touche orangée ajoute un peu de fun au design qui reste dans l’ensemble plutôt très sobre.
A l’intérieur, les oreillettes sont accompagnées par de larges coussinets circulaires disposant d’un rembourrage conséquent. Le revêtement reste là-encore en similicuir mais dispose cette fois-ci d’un look bicolore, avec une partie intérieure orangée. Au centre, l’espace pour les oreilles n’est pas spécialement large mais l’on retrouve une petite mousse devant les haut-parleurs apportant une touche supplémentaire en termes de confort.
Le confort, on y vient justement. Une fois sur la tête, les promesses de SteelSeries semblent tenues, avec un casque qui sait rapidement se faire oublier. A la fois stable et léger, le poids est relativement bien réparti au niveau de l’arceau alors que les coussinets n’appliquent pas de points de pression particuliers. Les oreilles sont cependant un peu à l’étroit et il faudra se méfier selon la taille des vôtres. Attention également à la chaleur, le SteelSeries Siberia 150 ne disposant pas forcément de zones d’aération comme on pouvait en trouver sur le Roccat Renga (voir le prix).
Dernier point en termes de design et d’ergonomie, la connectique du casque. Il dispose d’un câble attaché et non tressé, d’une longueur d’environ 1.5 m, se terminant sur un port USB. Comme expliqué un peu plus haut, pas de 3.5mm avec le Siberia 150, et il faudra donc passer son chemin pour connecter celui-ci à votre Smartphone ou votre Xbox One. Une connexion vers la PS4 est possible, mais pas directement sur la manette.
L’autre point important à signaler, c’est l’absence de télécommande sur le cordon du casque. Un gros bémol pour de nombreux joueurs, puisqu’il faudra forcément passer par ses raccourcis clavier ou sa souris pour ajuster le volume sonore en pleine partie, pas très pratique !
Logiciel SteelSeries Engine V3
Comme expliqué plus haut, le Siberia 150 est essentiellement pensé pour être utilisé sur PC et Mac. Cela lui permet notamment d’être compatible avec le logiciel SteelSeries Engine V3, d’où il sera possible de configurer certains de ses paramètres.
Si vous disposez déjà de produits de la marque, inutile de réinstaller le logiciel puisque tous les produits récents du constructeur sont centralisés sur ce dernier. Une fois le casque branché, il s’ajoute automatiquement dans l’onglet « Mon Equipement ».
En cliquant sur l’image du casque, une nouvelle fenêtre s’ouvre et propose plusieurs options. Sur la gauche de l’écran, une photo du Siberia 150 est accompagné par un petit carré coloré permettant de venir sélectionner l’effet lumineux des présents sur les oreillettes.
On pourra choisir la couleur d’un éclairage fixe parmi un panel RGB complet, ou alors opter pour un changement automatique des couleurs via l’option ColorShift. Plusieurs dégradés sont alors proposés par SteelSeries, mais il n’est pas encore possible d’en créer soi-même.
La partie droite de la fenêtre offre un accès à un égaliseur permettant d’ajuster les différentes plages de fréquences en fonction de ses goûts. Le logiciel laisse le choix entre un égaliseur personnalisé et des spectres déjà préconfigurés. Plus bas, une seconde option optimisant automatiquement le volume du micro.
Notez également qu’il est possible d’enregistrer plusieurs configurations, avec des éclairages et égaliseurs différents, puis de lancer automatiquement ces dernières en fonction du jeu ou du logiciel de votre choix. Ces options se règlent depuis un second onglet, nommé « Bibliothèque ».
Le troisième et dernier onglet concerne la fonctionnalité GameSense, que l’on avait déjà présenté sur les claviers et les souris de la marque. Cette dernière permet d’ajuster l’éclairage du casque en fonction des évènements in-game sur CS:GO, Dota 2 et Minecraft. Si tout ça fonctionne toujours à merveille, l’utilité reste cependant réduite sur les casques puisque les éclairages ne sont pas directement visibles de par leur positionnement.
Performances sonores
Place maintenant à la qualité audio, avec pour ce Siberia 150 la présence de haut-parleurs Néodyme d’un diamètre de 40 mm. Ils proposent un son stéréo offrant une immersion correcte sans pour autant arriver au niveau des modèles Surround. La scène sonore se montre cependant plutôt large et aérée, permettant de facilement repérer la direction d’une voix ou de pas arrivant discrètement derrière soi.
Si en termes de praticité, le casque s’en sort sans aucun problème, il ne faudra pour autant pas s’attendre à obtenir un vrai effet WHAAAOUU une fois sur les oreilles. Les détails des scènes musicales et des effets sonores sont corrects, mais l’on ne redécouvre pas forcément ses jeux favoris sous un nouveau jour avec le Siberia 150 sur les oreilles. Pour 59.99€, difficile cependant d’en demander beaucoup plus en règle générale.
Concernant l’écoute musicale, le casque ne semble pas s’orienter vers un style en particulier et offre une écoute plutôt neutre sur la majorité des titres. Là encore, certains sons apparaissent un peu « sans vie », le casque manquant un peu de dynamisme à notre goût. Attention, les performances sonores sont loin d’être mauvaises en soit, mais il n’y a rien d’exceptionnel non plus.
Du côté du micro, la différence avec le modèle Siberia 200 est relativement sensible. Intégré sur le côté de l’oreillette gauche, il n’est pas possible d’ajuster sa position et il devient plus difficile de capter seulement sa voix et non pas les bruits environnants. Vous pourrez retrouver un exemple d’enregistrement réalisé avec celui-ci dans notre vidéo de présentation disponible un peu plus bas.
Dans l’ensemble, les performances sont donc moyennes et assez éloignées des meilleurs casques gaming actuellement disponible. Pour autant, difficile de jeter la pierre au modèle d’entrée de gamme de Siberia au vu du tarif affiché.
Conclusion
Evolution du RAW Prism, le SteelSeries Siberia 150 offre un confort encore meilleur grâce à la présence de coussinets en similicuir plutôt qu’en tissu perforé. Léger, il se fait rapidement oublier sur la tête et c’est bien là une des premières choses que l’on demande à un casque destiné au gaming. Tout n’est cependant pas parfait en termes de design, puisque la présence d’un rétroéclairage personnalisable ne viendra jamais combler l’absence d’une télécommande pour le volume sonore.
En termes de performances sonores, le 150 offre une qualité de son correcte, sans pour autant vraiment se démarquer de la concurrence. Le fait de pouvoir ajuster l’égaliseur depuis le logiciel de SteelSeries reste cependant un bon point.
Dans l’ensemble, si ce modèle d’entrée de gamme offre un rapport qualité/prix plutôt correct avec un tarif de 59.99€, on ne pourra que vous conseiller de plutôt vous orienter vers le modèle Siberia 200. Plus polyvalent et performant, il fait souvent l’objet de promotions intéressantes lui permettant d’atteindre à un tarif très similaire.
Sa ma servi je l’ai commander car mon pote l’a et il m’a di qu’il est pas mal
On verra par la suite