Test Logitech G910 Orion Spark
Après vous avoir proposé il y a quelques jours un article complet sur le dernier clavier mécanique de Razer, le BlackWidow Chroma, c’est au tour d’un de ses concurrents directs de passer entre nos mains : le Logitech G910 Orion Spark.
Nouveau clavier gamer haut de gamme de la marque, celui annonce clairement la couleur et son intention de venir se positionner sur votre bureau : interrupteurs mécaniques « maison », rétroéclairage complet RGB, touches de raccourcis G, contrôles multimédia, dock pour smartphone, compatibilité Arx Control…Bref, tout un tas de fonctionnalité que l’on va s’empresser de tester.
Proposé à un prix constructeur de 189€, mais généralement disponible autour des 150€ en ligne, il faudra clairement casser sa tirelire pour en profiter. Un tarif qui peut piquer les yeux, surtout si vous êtes habitués à votre ancien clavier classique à 20€. Si les différences sont certes bien réelles, l’écart de prix est-il pour autant justifier ? Réponse dans la suite de notre article.
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Unboxing
Le clavier est livré dans une large boite en carton reprenant les couleurs habituelles de la gamme G de Logitech, avec des tons principalement noirs et bleus. Une large photo présente le clavier sur sa face avant et on découvre alors au premier coup d’œil une des fonctionnalités principales de celui-ci : le rétroéclairage RGB. A côté, on retrouve une présentation rapide des touches mécaniques exclusives à ce modèle, les Romer-G. Spécialement produites avec Omron pour ce clavier, on reviendra bien évidemment en détails dans la suite de l’article sur ces dernières.
Depuis quelques temps, Logitech ajoute un « vrai » nom à ses produits en plus du numéro. On avait donc Hyperion Fury pour la souris G402 et Proteus Core pour la G502, c’est maintenant Orion Spark pour ce clavier G910.
Sur la face arrière de la boite, on retrouve une seconde image du clavier, cette fois-ci avec l’effet « rayons X » cher à la marque, permettant de voir un peu dans les entrailles du produit. Les différentes fonctionnalités du clavier sont listées, avec un accent sur les touches G personnalisables, l’éclairage, les interrupteurs ou encore l’application Arx Control.
En retirant la couverture de la boite, on tombe sur une seconde boite en carton épais et noir, surplombé par le logo G de la marque. A l’intérieur de celle-ci, le clavier est bien calé dans son moule en plastique dur.
Un repose-poignet est positionné par défaut dessus, alors qu’un second, plus petit est également présent dans la boite. Reste un manuel d’utilisation et de garantie et puis…c’est tout.
Design et ergonomie
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le design du Logitech G910 est atypique et assez tranché. Certains devraient adorer, d’autres passeront leur tour dès le premier regard. Un choix plutôt risqué pour la marque, mais clairement assumé.
Dans sa globalité d’abord, l’Orion Spark ressemble donc à un produit tout droit sorti de l’univers de TRON. Entre le rétroéclairage des touches, les courbes du produit en lui-même ou encore les lignes graphiques dessinées sur certaines touches, on est loin, mais alors très loin des claviers classiques tout gris auxquels on avait été habitué durant notre enfance.
Du côté des dimensions, le G910 Orion Spark est relativement imposant avec 50.5cm de longueur pour 24.35cm de largeur et 3.55cm de hauteur. Assurez-vous donc d’avoir assez d’espace disponible sur votre bureau si celui-ci vous intéresse. Pour ma part, j’ai l’habitude d’utiliser régulièrement le Logitech G510, particulièrement imposant avec ses très nombreuses touches G, alors pas vraiment de dépaysement de ce côté-là.
De gauche à droite, on retrouve tout d’abord une colonne de 5 touches paramétrables, estampillées de G1 à G5. Ces touches pourront être utilisées pour actionner certains raccourcis spécifiques ou vos compétences durant vos parties. Vous pourrez également y attribuer des Macros, mais nous reviendrons sur tout ça plus tard dans l’article.
Au-dessus, dans le coin supérieur gauche, quatre petits boutons permettent de changer le mode du clavier ou encore de lancer l’enregistrement du clavier. A côté, on retrouve quatre nouvelles touches G, de G6 à G9, placées juste au-dessus des touches F1 à F4. Un placement plutôt étrange à première vue, mais sui s’avère ensuite pratique en jeu, notamment sur les MMO, permettant de disposer de huit actions très facilement.
Au centre du clavier, là où le G510 disposait d’un écran LCD, on retrouve maintenant d’un dock pouvant venir supporter un smartphone. Nommé « Arx Dock », il est en fait pensé pour être utilisé avec l’application mobile Arx Control de Logitech. En le tirant vers l’arrière, on dispose d’un espace d’environ 1cm de largeur pour déposer son Smartphone. Selon la taille de votre appareil, il sera possible de le placer en mode horizontal ou verticale. L’application Arx control permet de gérer certaines fonctionnalités des produits de la marque depuis votre Smartphone, mais aussi d’afficher en temps réel les consommations de votre CPU ou GPU par exemple. On y reviendra un peu plus bas là-encore.
Sur son coin supérieur droit, le G910 dispose de plusieurs boutons supplémentaires permettant notamment de gérer vos fichiers multimédias. Quatre boutons sont ainsi utilisés pour mettre votre musique ou votre film en lecture/pause, ou encore de passer d’une piste à l’autre. A gauche de ces boutons, deux autres permettent de couper le rétroéclairage des touches du clavier ou désactiver les touches Windows (pratique pour éviter des retours sur le bureau pendant une partie).
Enfin, entre ces boutons et le pavé numérique, on retrouve une molette permettant de gérer à la volée le volume sonore, ainsi qu’un bouton « Mute ». Des fonctionnalités justes essentielles à mon humble avis, bien plus pratiques que les raccourcis à deux touches comme sur le Razer BlackWidow par exemple. Justement, une photo avec les deux produits ci-dessous.
Comme expliqué dans la première partie de notre essai, le clavier est livré avec deux repose-poignets de tailles différentes. A la différence du reste du produit, ils sont en plastiques granuleux et font un peu « toc ».
Si l’on se penche un peu plus en détails sur les touches, ces dernières ont une forme un peu particulière. Lors des premiers essais, je ne vous cache pas que cela peut surprendre. En effet, en fonction des touches, des formes différentes sont proposées, avec souvent trois arrêtes relevés.
Aussi, les touches sont plutôt hautes, et il arrive parfois de venir « taper » contre la touche du haut lorsque l’on écrit avec. Difficile de vraiment expliquer la sensation, mais au final je ne suis pas forcément un grand fan pour le coup.
Certaines touches ressortent visuellement plus que d’autres sur le clavier, c’est notamment le cas des touches G, des touches ZQSD et des flèches de direction. Sur chacune de ces touches, des lignes supplémentaires sont tracées, laissant ainsi plus de luminosité s’échapper du rétroéclairage.
En retournant le clavier, on peut compter six patins en caoutchouc antidérapant assurant une bonne stabilité au produit. Deux pieds rétractables sont également présents, permettant de surélever le clavier d’un bon centimètre. Des patins sont également placés sous ces pieds.
Le câble, d’une longueur de 1.8m, est excentré vers la droite du clavier. Si sa base est renforcée, on regrette le fait que le cordon en lui-même ne soit pas tressé. Attention donc aux frottements sur la durée.
Côté design et look, le G910 est donc plutôt bien pensé, faisait clairement effet une fois posé sur le bureau. Pour l’ergonomie, les nombreuses touches G et les raccourcis multmédia sont vraiment les bienvenues et permettent de se faciliter la vie derrière son ordinateur. Pour autant, la forme des touches est quand même bien particulièrement et il faudra un petit temps pour bien s’y adapter. Le dock Arx Control est une bonne idée, même si de mon côté je préfère plutôt l’écran LCD qui était disponible sur le Logitech G510. Photo comparative des deux produits ci-dessous (le chat a fait son choix apparemment).
Un dernier point cependant, et c’est un bémol, le clavier ne dispose d’aucune connectique supplémentaire. Pas de port USB ni de port audio/micro au programme, et c’est un peu dommage quand on voit le prix de la bête !
Fonctionnalités et rétroéclairage RGB
J’ai fait l’impasse sur le rétroéclairage dans la partie design afin de plutôt vous la présenter en même temps que les autres fonctionnalités présentes dans le logiciel de Logitech associé au G910.
Une fois de plus, tout ce passe depuis l’Assistant pour Jeux-Vidéo, téléchargeable directement depuis le site du constructeur. Si celui-ci est déjà installé sur votre ordinateur, il suffit de brancher le clavier pour qu’il soit reconnu. On vous demandera ensuite de le débrancher puis le rebrancher afin de réaliser la mise à jour du logiciel.
L’écran principal ne présente pas d’interêt particulier, si ce n’est d’afficher une large photo du produit, avec en surbrillance les touches qui pourront être paramétrées via le second onglet.
Comme pour les autres produits de la marque comme la Logitech G602 ou la Logitech G600, il est possible d’affecter des commandes spécifiques aux touches G. Pour cela, il suffit de cliquer sur la touche en question puis de choisir le type de commande que vous souhaitez y appliquer.
Comme vous pouvez le voir sur l’image ci-dessous, plutôt catégories sont disponibles permettant par exemple de réaliser une combinaison de touches, d’ouvrir une application ou même de simuler une fonction de votre souris.
La gestion des profils est également présente, permettant d’enregistrer des mappings différents en fonction des jeux et applications que vous lancez. Pour chaque profil, il est possible de mettre en place trois mappings différents, puis de basculer de l’un à l’autre facilement via les touches M1, M2 et M3 présentes dans le coin gauche de l’Orion Spark. En pratique, on pourra donc obtenir 27 raccourcis supplémentaires sur chaque profil, de quoi satisfaire les amateurs de MMO.
A la différence du Razer BlackWidow Chroma, notez qu’il n’est cependant pas possible de modifier les fonctionnalités des touches « classiques ».
Le troisième onglet du logiciel est celui destiné au rétroéclairage du clavier. Après Corsair et Razer, c’est donc au tour de Logitech d’intégrer des LEDs RGB sur leur produit, et le constructeur n’a pas fait les choses à moitié.
Plusieurs modes d’éclairage sont en effet disponibles, permettant de personnaliser le G910 à exactement comme vous le souhaitez.
Le premier mode, « Freestyle », permet d’attribuer un éclairage spécifique pour chaque touche du clavier mécanique. Il suffit de sélectionner une couleur sur le nuancier (ou le code RGB pour les plus pointilleux) puis de cliquer sur la ou les touches que vous souhaitez voir s’illuminer de cette couleur.
Le second mode, « Zones » permet comme son nom l’indique d’attribuer une couleur spécifique à certaines zones du clavier. Par exemple, on pourra afficher les touches G en bleu, les touches directionnelles en jaunes et les touches QZSD en rouge. Cela permet de mettre en avant les touches les plus utilisées durant le jeu, et c’est plutôt bien pensé.
Le troisième mode, « Commandes » permet de séparer en fait les touches du clavier en deux parties. Les touches de commandes, celles utilisées généralement pendant les jeux, sont d’une couleur, alors que les autres sont soit d’une couleur différente, soit sans rétroéclairage. Honnêtement, pas vraiment convaincu par ce mode d’éclairage, puisqu’il n’est pas possible de choisir ce que l’on considère comme des touches de commandes ou non.
Enfin, le dernier mode « Effet » permet d’affecter des effets d’éclairage préconfigurés. A la manière des effets disponibles sur les claviers de Razer, il est par exemple possible d’illuminer les touches selon un cycle de couleur ou d’une vague multicolore défilant horizontale ou verticalement.
D’autres effets sont disponibles, comme par exemple en fonction des touches activées ou encore un effet « étoilé » illuminant aléatoirement des touches.
Il est possible de choisir la vitesse de certains effets, mais il n’est cependant pour l’instant pas possible de modifier l’intensité de l’éclairage, à la différence des concurrents. On imagine que cela viendra prochainement avec une mise à jour du logiciel.
Le dernier onglet permet d’analyser les différentes touches les plus utilisées lorsque vous tapez avec le clavier ou jouez avec celui-ci. L’idée est bien évidemment de voir quelles sont les touches les plus et les moins utilisées, afin d’attribuer ensuite des mappings ayant vraiment du sens pour vous pour augmenter vos performances.
Une box vous conseille d’ailleurs d’affecter la fonction d’analyse à une touche G afin de pouvoir lancer celle-ci à tout moment pendant une partie. Le résultat est ensuite affiché avec un heatmap du clavier, des couleurs différentes étant affichées en fonction du nombre de fois que chaque touche a été activée.
Application Arx Control
L’Arc Control est en fait une application mobile disponible sur iOS et Android permettant de récupérer des informations de votre ordinateur et du logiciel de Logitech via votre réseau Internet.
Si le Logitech G910 dispose d’un emplacement estampillé « Arx Dock », il n’y a en fait aucun connecteur sur celui-ci. Il s’agit juste d’un dock classique où l’on vendra déposer son Smartphone pour obtenir une vision direct sur l’application (ou un film si vous voulez hein).
L’application reprend les codes couleurs et le design des produits Logitech G et dispose de plusieurs onglets.
Le premier onglet « My Games » permet de lancer directement vos jeux favoris sur votre PC depuis l’application. Pas vraiment utile mais bon, certains y trouveront surement leur compte.
Le second onglet « Stats PC » est plus intéressant. Il permet d’obtenir des statistiques live de votre CPU, votre GPU ou encore votre RAM. On retrouve donc les différents niveaux d’utilisation de vos ressources, ainsi que les températures de votre processeur ou de votre carte graphique. C’est plutôt intéressant et ça permet de voir d’un coup d’œil lorsqu’on tire un peu trop sur son PC pendant une partie.
Le troisième onglet « Souris » est destiné comme son nom l’indique aux autres périphériques de Logitech. Si vous disposez d’une souris de la marque, vous pourrez depuis votre smartphone configurer le DPI par exemple.
Le quatrième onglet « Médias » est lui aussi assez intéressant et surtout très pratique. Il permet de contrôler son film ou sa musique depuis l’application. Vous pouvez par exemple passez d’une piste à l’autre ou encore modifier le volume sonore ou couper votre microphone.
Enfin le dernier onglet « Touches G » permet d’avoir un aperçu des différentes actions attribuées à vos touches de raccourcis sur tous vos appareils Logitech connectés.
Interrupteurs Romer-G
Comme expliqué brièvement en début d’article, à la différence des claviers mécaniques « classiques » équipés pour la grande majorité d’interrupteurs Cherry MX, Logitech opte ici pour des interrupteurs mécaniques maison, nommés Romer-G. Ce ne sont pas les seuls à avoir abandonné les Cherry MX, puisque Razer utilise aussi d’autres interrupteurs (des Khails modifiés) sur son BlackWidow Ultimate. Ce n’est pas une coïncidence, car on vous rappelle que Corsair avait l’exclusivité sur les interrupteurs Cherry MX RGB pour l’année 2014.
Quelles différences donc entre ces nouveaux Romer-G et des Cherry MX ? Logitech annonce une rapidité accrue de 25% grâce à ces touches mécaniques, notamment via un parcours d’activation réduit à 1.5mm (contre 2mm pour du Cherry MX Red). Au niveau de la pression, on reste sur un actionnement à faible force, avec seulement 45g de pression nécessaire.
Le contacteur est également différent, puis celui-ci est doublé sur les touches Romer-G. L’éclairage diffère aussi, puisqu’il est maintenant centré au milieu de chaque touche, et non pas déporté sur le haut comme avec les Cherry MX. Cela permet en pratique d’obtenir une lumière mieux diffusée. Enfin, niveau fiabilité, Logitech annonce jusqu’à 70 millions de frappe par touche (50 millions sur les Cherry), de quoi voir venir.
Dernier point concernant ces touches Romer-G, notez qu’il n’est pas possible de modifier les keycaps. Ces dernières sont spécifiques aux touches de Logitech, et je ne pense pas que d’autres alternatives soient disponibles pour le moment. Un peu dommage, car tout le monde n’appréciera pas forcément la formes de ces dernières comme on l’a vu plus haut.
Performances
Après environ deux semaines d’utilisation, aussi bien pour de la bureautique que pour du jeu, les retours aux côtés de ce Logitech G910 Orion Spark sont plutôt bons. Voir très bons.
Une fois les premières heures passées, histoire de s’habituer à la forme particulières des touches, les sensations sont agréables et les performances plus que correctes. Les interrupteurs Romer-G sont un vrai plaisir à l’utilisation, réactifs et précis, et permettent d’obtenir de très bonnes performances que ce soit sur des tests de rapidité d’écriture ou en jeu. S’activant très facilement grâce à leur courte descente, la fatigue ne se fait pas sentir même après de longues sessions sur Counter Strike : GO ou FFXIV. Côté bruit, je trouve les touches également plus silencieuses que des Cherry MX Blue (ou que des Razer Green).
Le fait de pouvoir illuminer certaines touches est également intéressant au final en pratique, notamment lorsque l’on joue le soir dans le noir. Même si les grands joueurs que vous êtes ne regardent jamais leur clavier, inconsciemment, ça aide à mieux positionner ses mains.
Les touches G1 à G5 sont facilement accessibles si vous jouez à vos FPS via ZQSD, par contre on ne peut pas en dire autour des touches G6 à G9, à moins d’avoir des mains de géant.
Conclusion
Dernier arrivé sur le secteur des claviers mécaniques RGB pour joueurs, le Logitech G910 Orion Spark avait fort à faire pour venir rivaliser avec les produits de Corsair et Razer. Pourtant, il s’en sort avec brio, et même mieux que les autre sur certains points.
Son design, bien que particulier, est au final très bien pensé, notamment pour les joueurs. Les touches à facettes sont certes déroutantes lors des premières utilisations, mais par la suite, associées aux nouveaux interrupteurs mécaniques Romer-G, c’est un vrai plaisir même pendant les longues parties.
Le rétroéclairage est bien évidemment une des forces du produit, et le logiciel de Logitech permet de parfaitement personnaliser et contrôler celui-ci en fonction de vos préférences. A côté de ça, les touches G permettent d’associer suffisamment de raccourcis pour survivre à la grande majorité des jeux, même les MMORPG.
Tout n’est pas parfait cependant, et on regrette l’aspect « cheap » de certains détails, comme le repose-poignet, le dock Arx ou encore l’absence d’un port USB supplémentaire. Avec un tarif de base avoisinant les 200€, on aurait pu attendre un peu plus.
L’Orion Spark ne reste pas moins un excellent choix si vous avez le budget et que vous êtes à la recherche d’un clavier mécanique orienté gaming.