Test Razer Firefly
Qui aurait cru que l’on en viendrait un jour à brancher son tapis de souris à son ordinateur ? Pas grand monde, et c’est pourtant ce que propose Razer avec son tout dernier produit : le Firefly.
Dans le secteur des périphériques et accessoires pour joueurs, les claviers gamer et souris gamer connaissent des évolutions permanentes, les constructeurs se livrant à une course acharnée à la performance, la personnalisation ou encore le confort. De leur côté, les tapis de souris sont souvent tous très similaires, notamment avec l’arrivée en force il y a quelques années des tapis rigides.
Avec son Razer Firefly, la marque vient donc un peu bousculer le quotidien des joueurs en proposant un tapis doté d’un rétroéclairage, venant ainsi parfaitement compléter la gamme Chroma. Ce n’est pas une nouveauté, la marque aime illuminer votre bureau, et à la vue du succès rencontré par les casques Chroma (comme le Kraken 7.1 testé ici) ou encore les claviers (avec le BlackWidow Chroma par exemple), les joueurs semblent aussi apprécier la fonctionnalité.
Au programme donc, un tapis de souris rigide s’illuminant sur tout son périmètre avec possibilité de personnaliser les effets et les couleurs via le maintenant classique logiciel Razer Synapse 2.0. Vous l’aurez compris, un gros gadget comme on les aime, mais avec un coût qu’on aime beaucoup moins par contre aux alentours de 75€.
Oui, vous ne rêvez pas, le prix de certaines souris ou même claviers pour joueurs. Peut-on réellement justifier un tel tarif ? Réponse dans la suite de notre essai.
Unboxing
Comme très souvent avec Razer, le produit est bien emballé et présenté dans une large boite en carton solide. Sur la face avant, une photo du produit nous permet de vite comprendre la particularité de celui-ci : son rétroéclairage.
Sur l’arrière de la boite, les différences « fonctionnalités » du produit sont décrites, je mets des guillemets, car on parle quand même d’un tapis de souris, rappelons-le. Au programme, on nous promet donc une finition micro-texturée, un revêtement optimisé, un éclairage sur plus de 16 millions de couleurs et évidemment une texture antidérapante sur la base. Le tout est présenté dans de nombreuses langues, dont le Français.
En ouvrant, la première impression est plutôt bonne puisque le tapis est plutôt imposant, plus grand que le Razer Vespula que nous avions déjà testé. Sur le produit en lui-même, on retrouve l’habituel petit mot de la marque, vantant confortablement cette dernière.
En soulevant le Razer Firefly, un retrouve une pochette contenant un manuel d’utilisation et de garantie, ainsi que deux stickers aux couleurs du fabricant. Rien de plus dans la boite, et honnêtement pour le tarif, un petit support pour le poignet n’aurait vraiment pas été de trop.
Design et look
Comme expliqué rapidement un peu plus haut, les dimensions du Razer Firefly sont plutôt imposantes avec 355mm de longueur pour 255m de largeur (pour un poids de 380g). Certes, on reste loin des 900mm du HyperX Fury XL comme vous pouvez le voir sur l’image ci-dessous, mais pensez quand même à vérifier l’espace disponible sur votre bureau.
La face supérieure du tapis est donc une surface rigide et texturée, dans des tons gris métallisés. Placé au milieu en haut du tapis, on retrouve un petit bloc, intégrant la connectique nécessaire pour alimenter et illuminer le produit. De ce module, un câble tressé d’une longueur 2.13m devra venir être connecté à votre ordinateur.
En retournant le Firefly, on découvre une base caoutchoutée antidérapante recouvrant la quasi-intégralité de la surface du tapis. Au milieu, une fiche technique du produit est présente, avec notamment le numéro de série.
Enfin, tout autour du tapis, on retrouve une ligne de LED qui vous l’aurez compris, est utilisée pour le rétroéclairage du Firefly, la principale nouveauté ici. Pour en profiter, il suffit de connecter le tapis à votre ordinateur via le câble USB.
Fonctionnalités et effets lumineux
Si le tapis s’illumine directement dès qu’il est connecté à un ordinateur, il est cependant recommandé d’installer (ou de mettre à jour) le logiciel Razer Synapse 2.0. Comme avec les claviers, les casques ou les souris, le Firefly utilise également cette plateforme pour son paramétrage.
Si c’est votre premier produit Razer, Synapse 2.0 peut être téléchargé sur cette page. Pour les autres, il suffit de brancher le tapis puis la mise à jour se fera automatiquement. Attention, il est nécessaire de redémarrer votre PC (ou Mac, compatible également) une fois la mise à jour terminée.
Une fois le logiciel lancé, son utilisation est encore plus simple qu’avec les autres périphériques. Ici, juste une seule page sur laquelle vous pourrez choisir l’effet de lumière ainsi que l’intensité de la luminosité.
Comme avec les autres produits de la gamme Chroma, on retrouve les effets habituels sélectionnables dans une liste déroulante.
- Le premier effet « Respirant » permet de choisir la couleur du rétroéclairage (parmi 16.8 millions de couleur on rappel) et le Razer Firefly s’illumine ensuite par intermittence, tel une respiration.
- Le second effet « Cycle de couleur » alterne le rétroéclairage en suivant différentes teintes préconfigurées.
- Le troisième effet « Statique » permet de sélectionner une couleur fixe pour le rétroéclairage, alors que le quatrième et dernier effet « Vague » illumine les pourtours du tapis d’une vague de couleur défilant de gauche à droite ou de droite à gauche.
Notez qu’une dernière option permet de désactiver le rétroéclairage, mais à ce compte-là inutile de dépenser 75€ sur ce tapis.
Pour chaque effet, il est également possible de choisir l’intensité du niveau d’éclairage en déplaçant un curseur sur une barre allant de « faible » à « brillant ».
A l’utilisation, l’effet est plutôt réussi et illumine agréablement votre bureau, même en plein jour. Evidemment, c’est lorsque l’on éteint la lumière que le rétroéclairage prend montre ses réelles qualités et il faut avouer que c’est plutôt sympa. Enfin, certaines apprécieront, d’autres détesteront, les goûts et les couleurs, comme on dit.
Performances
Si le rétroéclairage différencie le Razer Firefly des autres tapis de souris pour gamer, son utilisation principale reste quand même d’offrir une bonne glisse et une précision accrue en association avec votre souris.
En pratique, la taille du tapis permet d’encaisser des mouvements de souris relativement amples et c’est une bonne chose. La surface rigide et texturée permet d’obtenir une très bonne glisse sans pour autant perdre le contrôle de son périphérique.
Une bonne balance donc entre glisse et contrôle, qui en pratique s’avère plus agréable que des tapis rigides entièrement lisse à mon goût.
Attention cependant, pendant l’action, j’ai plusieurs fois envoyé la souris contre le bloc reliant le câble du tapis à l’ordinateur. C’est certes rare, mais ça arrive parfois et cela pourra être parfois gênant pour certains joueurs.
Côté grip, le caoutchouc recouvrant la base du tapis lui permet de rester bien figé pendant de longues heures de jeu et c’est plutôt une bonne chose.
Dernier point, concernant le confort. J’en ai déjà rapidement parlé au début de la présentation, mais aucun support repose-poignet n’est proposé avec le produit. Même si j’utilise rarement ce type de support, je sais que certains joueurs ne peuvent s’en passer, et avec un tel tarif on aurait aimé avoir un petit quelque chose.
Conclusion
Vous l’aurez compris, le Razer Firefly est un excellent tapis de souris. A l’heure actuelle, il s’agit probablement du plus beau du marché, mais est-ce bien nécessaire au final ? Chacun pourra juger.
Il n’en reste pas moins que son rétroéclairage fonctionne parfaitement et que côté performances, la surface rigide et texturée s’avère très efficace et confortable à l’utilisation. Au final, le seul vrai point négatif reste évidemment le prix. Si vous aimez ce côté « gadget » et que vous avez le budget adéquat, n’hésitez pas. Pour les autres, attendez que la concurrence se mette au niveau et les prix devraient descendre.