Test Oraxeat TK1000
Pas facile de se faire une place sur le marché des chaises gamer. Au milieu des géants que sont DXRacer, Vertagear et autres NobleChairs, de nombreuses marques tentent de se démarquer sur un secteur désormais très convoité.
Parmi les multiples références disponibles, c’est aujourd’hui sur les modèles d’Oraxeat que l’on porte notre attention. Fraichement débarquée sur le secteur, la marque s’appuie sur des matériaux de qualité, une garantie de 10 ans ou encore un SAV basé en France pour séduire les joueurs.
Le constructeur propose actuellement deux modèles au look « racing », avec d’un côté le MX800 disponible aux alentours des 379€ et de l’autre le TK1000, disponible au tarif de 399€ et pensé pour les morphologies les plus imposantes.
Si la marque nous promet comme souvent confort et robustesse, nous vous proposons de découvrir tout ça en détail avec un essai complet du Oraxeat TK1000.
- SIÈGE DE GAMER DE HAUTE QUALITÉ : Ce siège pour gamer conçu en matériaux robustes est spécialement pensé...
- FONCTIONNEL ET ERGONOMIQUE : Ce fauteuil livré avec un coussin de tête et un coussin lombaire en mousse à...
- NOMBREUX RÉGLAGES À PERSONNALISER : Le dossier s'incline de 85° à 160° tandis que l’assise bascule...
Unboxing & Montage du fauteuil
Comme pour tous les fauteuils, le TK1000 est livré démonté dans une énorme boite cartonnée. Tous les éléments sont parfaitement protégés et l’on retrouve :
- L’assise pré-montée
- Le dossier pré-monté
- Le système de levage / bascule
- Un vérin classe 4 (150 kg) et son cache
- Un pied en alumnium
- Cinq roulettes de 75 mm
- Deux caches latéraux
- Un coussin appui-tête
- Un coussin pour les lombaires
- Les différentes visseries
- Une notice de montage (en anglais)
Le montage suit ce que l’on avait déjà découvert sur nos précédents tests de fauteuils gamer et il suffit de suivre les différentes étapes listées sur la notice. Le seul outil dont vous avez besoin est une clé Allen, également fournie dans la boite. Comptez une petite demi-heure pour assembler le tout, voire moins si vous avez déjà eu l’occasion de monter un siège similaire.
Construction et ajustements ergonomiques
Sans grande surprise, le Oraxeat TK1000 reprend un design orienté racing déjà vu et revu sur le secteur des chaises gaming. On aime ou pas, mais l’ensemble a le mérite d’offrir des finitions qui semblent d’excellente qualité. Le constructeur vise clairement le haut du panier avec ses nouveaux fauteuils et les différents matériaux utilisés respirent la qualité.
Les majeures parties de l’assise et du dossier intègrent un revêtement PVC microperforé censé apporter une aération optimale. Si la matière en elle-même se montre douce et agréable au toucher, pas certain que l’ensemble permette réellement de limiter la sensation de chaleur lors des longues sessions de gaming. C’est évidemment mieux qu’un revêtement intégral en cuir mais l’on reste encore loin des avantages apportés par un dossier en maille ou en filet comme sur une chaise Ikea Markus par exemple.
Les autres revêtements du fauteuil sont également conçus en PVC, avec un grain rappelant celui des modèles en cuir. L’ensemble se montre très résistant et aucune trace n’apparait si l’on vient griffer la surface. L’avenir nous dira si le fauteuil est capable de s’en sortir face aux griffes plus acérées d’un chat.
Les différentes coutures se montrent également très propres et laissent présager une bonne durabilité au fauteuil. Notez au passage que qu’il est uniquement possible d’opter pour des encarts bleus, rouges, gris ou blancs comme sur la version présentée aujourd’hui. On aurait aimé disposer d’un choix un peu plus large en termes de coloris, comme c’est souvent le cas chez la concurrence.
L’assise et le dossier sont construit autour d’un cadre en acier. S’il nous ai évidemment difficile de vérifier la qualité des matériaux et la finition des soudures sans désosser entièrement le fauteuil, gardez à l’esprit que le constructeur propose une garantie de 10 ans sur ces éléments.
Du peu que l’on puisse en juger, l’ensemble nous parait néanmoins d’excellente facture. L’assise est notamment maintenue par plusieurs supports en acier accompagnés de deux larges bandes élastiques à l’avant et l’arrière.
Du côté du pied et des roulettes, rien à redire. Oraxeat opte pour un pied en aluminium à 5 branches affichant une parfaite rigidité. Face au modèle en plastique proposé par le Corsair T1 Race, ça fait quand même plus sérieux. Les roulettes, plutôt larges, inspirent également un sentiment de confiance. Elles offrent une glisse correcte et disposent d’un revêtement protégeant les sols les plus sensibles.
Place aux différents ajustements. Fauteuil gamer oblige, il est possible d’ajuster de nombreux réglages du TK1000 afin de l’adapter au mieux à votre morphologie et votre position lorsque vous passez des heures derrière votre bureau.
Dans un premier temps, on pourra ajuster la hauteur du fauteuil. Ici, notez que la hauteur minimale de l’assise se situe à 48 cm, en faisant un modèle plutôt haut pour les joueurs de moins de 1m70. Via un levier positionné sous l’assise, on pourra faire monter l’ensemble de 10 cm. Dans sa position la plus haute, nos pieds ne touchent plus le sol.
L’inclinaison du TK1000 est également ajustable. Ici, le fauteuil s’en sort mieux que nombreux de ses concurrents en optant pour un système de levage déporté, à l’image de ce que propose Noble Chairs par exemple.
Ce système permet de mieux répartir le poids du jour sur l’arrière de l’assise et facilite ainsi son inclinaison. La résistance du balancier peut être ajustée via une large molette présente sous l’assise afin de basculer plus ou moins facilement en fonction de son poids. En outre, il est possible de verrouiller l’inclinaison de l’assise via un levier accessible sous l’accoudoir gauche.
Le dossier dispose aussi de son propre système d’inclinaison. A l’aide du levier placé derrière l’accoudoir droit, on pourra ainsi incliner le Oraxeat TK1000 entre 85° et 160°. Entre l’inclinaison de l’assise et celle du dossier, il est ainsi possible de s’allonger à plus de 180° si vous avez envie de vous détendre entre deux parties.
Du côté des accoudoirs, on retrouve les habituels modèles 4D. Présents sur de nombreux sièges gaming en moyenne et haute gamme, ils permettent d’ajuster leur position dans les moindres détails. On pourra les régler en hauteur, les faire translater vers l’avant ou l’arrière, pivoter leur plateau ou encore ajuster leur écartement.
A l’utilisation, rien à redire et l’ensemble fonctionne selon nos attentes. Comme bien souvent, on pourra néanmoins regretter un léger jeu au niveau de l’axe de rotation des plateaux.
Confort & Ergonomie
Selon Oraxeat, ce modèle TK1000 est pensé pour s’adapter aux morphologies les plus fortes. Il affiche ainsi des dimensions légèrement supérieures à celle du MX800, bien qu’en pratique le fauteuil ne semble pas plus imposant que ça. Vous pouvez vous reporter au schéma ci-dessous pour un aperçu rapide de ses différentes dimensions.
Une fois installé, difficile d’imaginer les joueurs les plus corpulents y trouver véritablement leur compte. L’assise n’est pas particulièrement large ni profonde et les épaisses bordures relevées viendront comprimer les cuisses des joueurs les plus costauds. L’espace au niveau du dossier se montre un peu plus large, mais là-encore il faudra se méfier si vous disposez d’une petite bedaine.
Mesurant moi-même 1m78 pour un poids de 67 kg, le Oraxeat TK1000 me parait plus adapté à cette moyenne qu’aux gabarits les plus imposants. A titre de comparaison, le Quersus GEOS 702, présenté il y a quelques mois sur le site et vendu comme le modèle le plus imposant de la gamme, se montrait lui légèrement trop grand pour moi et reflétait donc mieux les différentes tailles disponibles.
En termes de confort pur, le Oraxeat TK1000 n’en reste pas moins l’un des fauteuils les plus agréables que nous ayons pu essayer. Le format baquet apporte un maintien très correct alors que les mousses affichent un compromis idéal entre tendresse et fermeté (75 kg/m3). Il est possible d’enchainer des heures derrière l’écran sans forcément ressentir de gêne au niveau du fessier, du dos ou de la nuque.
Le siège s’accompagne également de deux coussins supplémentaires. Le premier est un appui-tête que l’on viendra tout simplement glisser sur la partie supérieure du fauteuil. Il est maintenu par une sangle élastique et apporte un petit plus si vous souhaitez garder la tête bien droite devant votre écran.
On retrouve ensuite un second coussin pensé pour les lombaires. Comme souvent, celui-ci nous semble bien trop ferme et épais pour vraiment se montrer confortable et nous avons préféré ne pas l’utiliser. Un système intégré et ajustable, comme sur les modèles de Quersus ou Noble Chairs est à notre goût plus efficace pour maintenir le bas du dos.
Après une bonne dizaine de jours aux côtés du fauteuil, les retours restent néanmoins positifs. Les différents réglages proposés, les mousses bien équilibrées et la structure enveloppante de l’ensemble apportent un confort plus que correct tout en soulageant efficacement le dos et la nuque. On le préfère notamment au modèle de chez Corsair testé l’année dernière.
Conclusion
Bien réalisé et confortable, le Oraxeat TK1000 affiche de sérieux arguments pour séduire les joueurs en quête d’un fauteuil gaming efficace. On apprécie les nombreuses possibilités d’ajustement et les finitions soignées laissant présager d’un bonne durabilité. Un sentiment renforcé par une garantie de 5 ans extensible à 10 ans. De quoi voir venir !
Reste évidemment la question du prix. Disponible à un tarif de 399€, le Oraxeat TK1000 est loin d’être donné et se positionne plutôt dans la gamme des fauteuils premium. A ce prix-là, on aurait pourtant aimé pouvoir disposer d’un plus large choix en termes de personnalisation, mais également d’un ajustement plus adapté aux niveau des lombaires.